Fondateur du club Algeria Java User Group, F. Guezlane estime qu’il faut « encourager les étudiants et le travail de base en mettant à notre disposition tous les moyens nécessaires pour la réalisation de nos objectifs ».
A l’initiative du club Algeria Java User Group ; un JAVA Works Days « JWD » avait été organisé au sein de l’Ecole nationale supérieur d’Informatique. Objectif : rapprocher les étudiants du monde professionnel autour des technologies du JAVA. Au cours d’un ensemble de conférences et d’ateliers tenus par des professionnels venus spécialement afin de partager leurs connaissances avec les étudiants, ces journées ont été mises à profit pour répondre aux sollicitations des apprenants sur le domaine. « Les organisateurs de cet évènement ont exprimé leur entière satisfaction quant à son déroulement et ont été surpris par la complaisance et la serviabilité des conférenciers, ainsi que la coopération qu’a démontrée l’administration de l’école. Ajoutant à cela l’affluence des invités, à compter parmi eux les étudiant de l’ESI mais aussi d’autre universités tel que l’USTHB et Blida » ; a répondu le fondateur et le manager du Algeria JUG, Ferhat Guezlane. A une autre question quant aux objectifs et aux perspectives du groupe, Ferhat Ghezlane répond : « Le Algeria JUG se fixe comme objectif de réunir les acteurs algériens des technologies Java pour créer une communauté indépendante ; favoriser les échanges entre industriels, universitaires et étudiants ; partager la connaissance et les expériences autour des technologies Java ; promouvoir les technologies Java et associées dans le pays ». Mais pas seulement. Il est aussi question de « réunir ses membres autour de présentations où les intervenants sont aussi bien des spécialistes locaux qu’internationaux ; l’organisation d’un à deux événements exceptionnels (JAVA One, JCertif, etc.) par an ». Ces événements peuvent se faire en collaboration avec d’autres associations et vise un large public. Interrogé quant à l’opportunité de ce genre d’événement dans une dimension plus globale, il affirme : « On ne peut pas parler d’un vrai essor [des TIC] sans impliquer les étudiants qui sont l’un des acteurs principaux pour le développement. Mais malheureusement à cause de l’émigration massive de nos étudiants à l’étranger, on n’a qu’à voir comment ils participent ils au développement des autres pays lorsque tous les moyens leurs sont offerts. » Et de poursuivre : « Mais avec le mouvement des étudiants qu’on connaît actuellement après la création de plusieurs clubs scientifiques et culturels reconnus à l’échelle internationale comme notre groupe Algeria Java User group, GTUG… et d’autres clubs locaux dans chaque université […] je pense que notre pays va connaître une autre révolution marquante dans son histoire à condition d’encourager les étudiants et le travail de base en mettant à notre disposition tous les moyens nécessaires pour la réalisation de nos objectifs ».