n Par Amine Hadj Ali
Il s’agit d’un service de questions-réponses mais à l’architecture très proche de celle de Twitter
Le Web grouille toujours d’innovation, de services développés par des start-up qui font lever des centaines de millions de dollars à des actionnaires et à des utilisateurs toujours de plus en plus friands de nouveautés.
La plate-forme Quora en est l’un de ces exemples. Toutefois, et avant d’aller plus loin dans la présentation de ce dernier service « in », nous devons d’abord connaître et définir le sens même du mot « Quora ». Quora, du français quorum (qui vient du latin quorum, génitif pluriel de qui, lequel) qui désigne un nombre de membres présents exigé dans une assemblée délibérante pour que le vote soit valable. A partir de cette définition, les concepteurs de Quora ont élaboré un service de questions/réponses très simple à la Yahoo!Answers, mais organisé et géré par l’ensemble de la communauté Quora. Pour le moment, Quora a été lancé en « bêta » par deux anciens cadres de Facebook (FB), en la personne d’Adam D’Angelo, directeur technique de FB et Charlie Cheever qui a développé les plateformes Facebook Connect et Facebook PlatFrom. Les utilisateurs désirants s’inscrire sur Quora doivent au préalable avoir une invitation, après cela, l’interface d’inscription leur demande de rentrer les coordonnés de leur compte Facebook ou Twitter, mais chose plus importante, le service Quora vous demande de rentrer votre vrai identité (nom et prénom), car cela permet une convergence et une synergie entre les trois plates-formes. Quora, semblent dire certains observateurs, est un réseau pour «happy fews », car le système d’inscription lui-même semble très « élitiste ». Dans leur volonté de rendre le service le plus « haut de gamme » possible, les responsables du site affichent clairement leur « sérieux » en interdisant formellement les « troll » et autres « smiley » plus courants sur d’autres réseaux sociaux comme Twitter.
Selon l’AFP, le site compte actuellement 500 000 inscrits. On est très loin du nombre d’utilisateurs de Facebook ou de Twitter, cependant les responsables de Quora se disent très satisfaits pour le moment, car pour eux c’est la qualité du service qui prime avant tout. Selon le site spécialisé Techcrunch US, « l’année 2011 sera l’année de Quora et le service connaîtra le même succès que Twitter ».
Quant aux internautes, ils font la chasse aux invitations pour s’essayer à ce nouveau service en ligne. Actuellement, i’interface de Quora est uniquement dans la langue de Shakespeare, ce qui réserve le service aux « geek » polyglottes.