9 décembre 2024

SOUVERAINETÉ NUMÉRIQUE
UNE PRIORITÉ DE L’ÉTAT, SELON LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION

Lors de l’ouverture du colloque international à Alger, , Mohamed Laagab, le ministre de la Communication met en avant l’importance de protéger les citoyens contre la désinformation en ligne et souligne que « la question de la souveraineté numérique était désormais au sommet des priorités de l’État »

Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a annoncé lors d’une allocution à Alger ce lundi que la question de la souveraineté numérique était désormais au sommet des priorités de l’État. Il a souligné la nécessité d’une collaboration collective pour concrétiser cette vision, la qualifiant de « processus complexe et coûteux ».
Ces remarques ont été faites lors de l’ouverture d’un Colloque international sur « La souveraineté numérique de l’État: politiques et expériences comparées », organisé par la Faculté des sciences politiques et des relations internationales de l’Université d’Alger 3. Laagab a insisté sur l’importance de l’initiative et de la persévérance dans le développement d’outils numériques et la création de contenu, tout en mettant en lumière la nécessité de protéger les citoyens contre les dangers de la désinformation en ligne. En effet, Mohamed Laagab a insisté sur la nécessité de « faire preuve d’initiative et d’assiduité pour parvenir à la fabrication de l’outil numérique et à la production de contenu, tout en focalisant les efforts sur la protection des citoyens contre les dangers de la désinformation à travers l’espace numérique ».

Ce rassemblement a permis de présenter les enjeux de la souveraineté numérique des États ainsi que ses différentes dimensions, réunissant des experts, des enseignants et des représentants d’institutions constitutionnelles, publiques et sécuritaires. La souveraineté numérique, qui se réfère à la capacité d’un État ou d’une entité à exercer un contrôle sur ses données, ses infrastructures et ses technologies numériques, est essentielle pour protéger les intérêts nationaux en matière de sécurité, d’économie et de valeurs culturelles dans un monde numérique en constante évolution.

Samir Bourehil, Président de l’ANPDP, met en lumière les initiatives de l’État Algérien

D’un autre côté, Le président de l’Autorité nationale de protection des données à caractère personnel (ANPDP), M. Samir Bourehil, a souligné l’engagement de l’Algérie à consolider sa souveraineté numérique à travers la stratégie nationale de transition numérique initiée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Lors de son intervention au 1er Colloque international sur « La souveraineté numérique de l’État: politiques et expériences comparées », M. Bourehil a affirmé que l’Algérie reconnaissait pleinement l’importance de la souveraineté numérique et travaillait sans relâche pour la renforcer.
Cette stratégie vise à établir une économie numérique robuste, à améliorer les services publics et à renforcer l’intégration numérique, tout en garantissant la protection et la sécurisation des données à caractère personnel. Il soulignera que le législateur algérien a pris des mesures pour renforcer la souveraineté numérique en affirmant le contrôle de l’État sur son espace numérique. Cette démarche vise à assurer le respect de la vie privée et l’intégrité des citoyens et des résidents du territoire.
La loi n° 18-07 relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel constitue un cadre juridique crucial pour encadrer le traitement des données dans le pays et atténuer les répercussions des avancées rapides des technologies de l’information et de la communication sur la vie privée et la liberté individuelle.

M. Bourehil a souligné l’importance accordée par le président de la République à la protection des données à caractère personnel, en veillant à promouvoir les droits de l’homme et à adapter les outils aux avancées technologiques.
Il a également mentionné les efforts continus de l’Algérie pour suivre le développement technologique des moyens de communication et d’information, à travers la modification et l’adoption de textes législatifs visant à renforcer la souveraineté numérique, notamment la loi sur les communications électroniques, la loi sur la protection des données à caractère personnel et la loi relative à la lutte contre les crimes électroniques.

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