Toyota investira dans la filiale japonaise de TMSC -Taiwan Semiconductor Manufacturing Co- pour soutenir la construction d’une deuxième usine de puces dans la préfecture japonaise de Kumamoto, ont annoncé les deux sociétés mardi dernier.
Selon TSMC, les investisseurs existants, dont Sony et Denso, vont également accroître leurs investissements dans l’unité, confirmant ainsi les rumeurs. En effet, TSMC conservera sa participation de 86,5 % dans la filiale, tandis que Sony, Denso et Toyota détiendront respectivement 6,0 %, 5,5 % et 2,0 %.
La première usine, dont la construction a débuté à Kumamoto en avril 2022, devrait entrer en service cette année, a déclaré TSMC. La deuxième usine devrait être opérationnelle d’ici la fin de 2027. TSMC a ajouté que l’investissement total dans JASM -Japan Advanced Semiconductor Manufacturing, qui est une filiale japonaise de Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. (TSMC) – dépasserait les 20 milliards de dollars, avec un soutien important du gouvernement japonais. Cependant, la valeur exacte du dernier cycle de financement n’a pas été divulguée.
Le Japon a largement abandonné la course à la production de puces avancées il y a plusieurs décennies, avec des capacités nationales estimées à environ 40 nanomètres. Récemment, le gouvernement japonais a placé la revitalisation de l’industrie des puces au cœur de ses priorités politiques, mobilisant des milliards de dollars de subventions et d’autres mesures de soutien. Le projet Kumamoto de TSMC est une initiative clé, la deuxième usine étant destinée à produire des puces de 6 nanomètres.
Toyota a intensifié sa collaboration avec l’industrie des semi-conducteurs dans le but de sécuriser l’approvisionnement en puces avancées pour les véhicules électriques et autonomes.