11 décembre 2024

Octobre Rose 2023
L’IA révolutionne le dépistage du cancer du sein

Des avancées majeures grâce à l’intelligence artificielle. Le mois d’Octobre met en lumière les progrès significatifs de l’intelligence artificielle dans le dépistage du cancer du sein. Une récente étude publiée dans The Lancet Oncology révèle les capacités exceptionnelles de l’IA à interpréter correctement les mammographies, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour la prévention et la détection précoce de cette maladie. Les algorithmes révolutionnent le dépistage du cancer du sein.

Les progrès de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine du dépistage du cancer du sein sont de plus en plus manifestes. Une récente étude, menée en août dernier et portant sur 800 000 femmes suédoises, publiée dans The Lancet Oncology, met en lumière les capacités exceptionnelles de l’IA à interpréter correctement les mammographies. Les résultats sont étonnants : l’IA est en mesure de détecter autant de tumeurs cancéreuses que le protocole traditionnel de double lecture par des radiologues. Plus remarquable encore, cette approche assistée par l’IA présente des taux de faux positifs similaires à ceux observés lors de la procédure impliquant l’expertise de deux radiologues.

Cependant, une question cruciale demeure en suspens : cette avancée augmente-t-elle ou diminue-t-elle le nombre de cancers du sein non détectés lors des dépistages ?
Il est à noter que la moitié de ces tumeurs échappent déjà à la détection lors du premier examen, soulevant ainsi l’importance de cette nouvelle approche. Aujourd’hui, de trop nombreux faux positifs (test positif alors qu’il ne l’est pas en réalité) et faux négatifs (test négatif alors qu’il ne l’est pas en réalité) sont constatés, ce qui peut entraîner des retards dans la détection et le traitement, ainsi qu’un stress inutile pour les personnes atteintes ou non, sans parler de l’augmentation de la charge de travail des radiologues, qui viennent à manquer dans divers pays du globe. De plus, les chercheurs doivent encore établir si l’utilisation de l’IA entraîne une augmentation du nombre de surdiagnostics, à savoir la détection de tumeurs qui, sans traitement, n’auraient pas évolué. Ce domaine prometteur de la médecine montre des avancées significatives, mais les défis persistent.

Reste désormais à poursuivre le travail pour envisager d’autres études cliniques et, surtout, une approbation des autorités pour transformer cette promesse en réalité.

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