27 avril 2025

JMEA 2023
ANALYSE DES INITIATIVES ET DES DÉFIS DE LA MOBILITÉ EN ALGÉRIE

La JMEA -Journée de la mobilité électrique d’Alger- organisé par MokaCom dévoile les résultats d’une étude cruciale sur l’impact environnemental du transport électrique, ouvrant ainsi la voie à une mobilité plus propre et à des incitations à l’achat de véhicules électriques.

Cette journée, la JMEA, offre une opportunité exceptionnelle de faciliter les échanges entre les acteurs de divers secteurs impliqués dans l’utilisation de l’électricité pour atténuer les effets du gaz de serre liés aux transports. Les débuts de la JMEA sont marqués par un premier panel au cours duquel Kamel Dali, au nom du directeur général de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue), a exposé les conclusions d’une étude approfondie portant sur l’impact du transport sur la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre.

7 millions de véhicules en circulation

Parmi les faits saillants de sa présentation, il a été révélé qu’il existe actuellement « 7 millions de véhicules en circulation dont 40% ont plus de 20 ans », 35% sont motorisés au diesel et 70 % à l’essence. Toutefois, en termes de consommation, le diesel représente 65 % de la consommation totale et équivaut à 40 à 42 % de la consommation nationale. Par ailleurs, il a souligné que le nombre de véhicules utilisant le GPLC est passé d’environ 200 000 en 2014 à un million, créant ainsi plus de 4 000 emplois directs dans ce secteur.

Subventionner le véhicule électrique

En ce qui concerne les véhicules électriques, 2021 a marqué l’introduction du premier véhicule électrique en Algérie dira Kamel Dali. Cependant, les fabricants et les importateurs sont tenus de respecter un quota de 15 % de véhicules électriques, ce qui soulève des préoccupations quant à l’infrastructure de rechargement. Dali a évoqué la nécessité de subventionner les véhicules électriques pour encourager leur adoption par l’ensemble des citoyens. Il a précisé que l’APRUE a élaboré un dispositif dédié à la mobilité électrique, qui prévoit des primes à partir de 2024 pour l’achat de véhicules électriques et l’installation de bornes de rechargement. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme national de maîtrise de l’énergie.

Kamel Dali a fourni des informations complémentaires en précisant que l’APRUE a conclu des accords pour accorder des primes, sous forme de réductions, pouvant varier de 300 000 à 500 000 DA par véhicule, afin de rendre les véhicules électriques plus attrayants. Il est à noter que le montant de cette aide destinée à l’achat de véhicules électriques n’est pas définitif et pourrait être ajusté en fonction des prix des véhicules fabriqués localement. Les autorités publiques verseront ces primes aux constructeurs automobiles via le Fonds national de maîtrise de l’énergie.

Enfin, il est important de noter que le nouveau cahier des charges régissant la fabrication de véhicules en Algérie exige que les constructeurs produisent au moins 15 % de véhicules électriques dans leurs usines du pays.

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