« Pénurie de profils en Algérie : comment y faire face ? » est le thème qui a été choisi par les organisateurs. En effet, les ressources humaines ou RH sont la pierre angulaire de toute transformation digitale. La fonction RH apparaît donc comme essentielle à l’agilité de l’entreprise et à son avenir.

Face à la demande croissante en personnel, en technologies et en services dans les secteurs des IT, cela risque à terme de poser des problèmes. « Fixer les talents, c’est garantir des projets réussis » souligne Faouzi Ouareth, PDG du Groupe Adaming avant d’aller plus loin en expliquant la stratégie de son entreprise, mais aussi donner des idées de sources de financement de la formation.
Il n’est pas toujours facile pour une entreprise de gérer ses ressources humaines, d’anticiper ses besoins en matière d’emploi et de compétence. Ce rôle revient évidemment aux professionnels des ressources humaines, mais ces derniers sont très souvent en manque de visibilité sur l’avenir. Pour Abdelmalek Chetta, PDG du groupe Ithihad, c’est plutôt de « la production de propriété intellectuelle », mais aussi de « la compétence », car aujourd’hui, une économie repose sur la gestion des personnes, accroître la visibilité présente des avantages non négligeables notamment en termes de concurrence.
Abdelmalek Chetta estime que son secteur « pourrait faire beaucoup plus » s’il trouvait davantage de compétences numériques disponibles, car dit-il « aujourd’hui, c’est notre entreprise qui forme notre personnel ». En général, ce sont des métiers nouveaux, avec encore peu de référents solides du côté des écoles et des niveaux non homogènes de formation. « Externaliser est une solution » dira-t-il.
La problématique des ressources humaines est qu’avec la reprise après le Covid et les mutations de l’économie, les entreprises peinent plus que jamais à recruter les compétences dont elles ont besoin. Pour le patron de Adaming, « nous avons les compétences et les moyens de fournir du personnel formé ». Il faut tout de même savoir que les compétiteurs et leurs clients se disputent les mêmes profils, la concurrence s’est exacerbée des deux côtés. Pour en sortir, le patron d’Adaming suggère « le offshoring » qui dira il peut être une « clé de sortie » et « créer un cercle vertueux »