Facebook — renommé Meta — a déposé vendredi dernier un accord de principe auprès d’un tribunal de San Francisco dans le cadre du scandale Cambridge Analytica. Facebook est accusé d’avoir sciemment laissé des entreprises tierces accéder à ses données utilisateurs.
C’est un procès en nom collectif qui vise la firme.
Le bras de fer entre Facebook et une partie de ses utilisateurs est en passe de trouver une issue dans le cadre d’un procès en nom collectif commencé en 2018, des utilisateurs de Facebook accusent le réseau social d’avoir enfreint les règles de protection de la vie privée, en ayant permis à des tierces parties d’accéder à leurs données personnelles.
Selon un document judiciaire déposé auprès d’un tribunal de San Francisco, le géant américain a conclu un «accord de principe» avec ces derniers, et a demandé la suspension des procédures pour 60 jours « afin de finaliser l’accord par écrit et le présenter au tribunal. »
Pour rappel, Cambridge Analytica avait utilisé les données personnelles de plus de 87 millions de personnes et son logiciel d’analyse aurait permis d’orienter les électeurs américains vers le vote Trump. Ce qui a valu à la plateforme Facebook une amende de 5 milliards de dollars infligée par les autorités fédérales en juillet 2019 pour avoir « trompé » ses utilisateurs .
Depuis le scandale Cambridge Analytica, Facebook a également supprimé l’accès à ses données à des milliers d’applications et restreint la quantité d’informations accessibles aux développeurs en général.