12 février 2025

Volkswagen choisit les puces de Qualcomm pour ses voitures

Après General Motors et BMW, au tour de Volkswagen de choisir Qualcomm et sa plateforme Snapdragon Ride pour faire tourner ses fonctionnalités de conduite autonome. Le groupe allemand a choisi les puces de Qualcomm pour équiper ses futurs modèles autonomes de niveau 4. Le contrat entre les deux sociétés porterait sur un milliard d’euros d’ici 2031. La future berline Trinity sera l’un des premiers véhicules à bénéficier de ce partenariat.

Volkswagen, à travers Cariad, sa filiale logicielle, a annoncé le 3 mai 2022 qu’elle se tourne vers Qualcomm pour ses systèmes de conduite autonome de niveau 4 SAE. Le constructeur allaemand souhaite utiliser les SoCs (system-on-chips) de la plateforme Snapdragon Ride de Qualcomm pour alimenter sa solution logicielle destinée à proposer des fonctionnalités de conduite autonome. Les partenaires n’ont pas précisés les détails financiers de l’accord.
Les plateformes Snapdragon Ride, ouvertes et programmables, séduisent un nombre croissant de constructeurs. Différentes puces sont proposées selon leurs besoins, que ce soit pour des systèmes avancés d’aide à la conduite de niveau 1 et 2, 2+ et 3, ou de niveau 4 et 5. Avant Volkswagen, BMW et General Motors avaient déjà annoncé se tourner vers Qualcomm pour leurs prochaines générations d’ADAS et systèmes de conduite autonome. Stellantis et Renault, quant à eux, ont fait le choix plus large du Snapdragon Digital Chassis de Qualcomm sans forcément préciser s’ils entendaient utiliser la plateforme pour la conduite autonome Snadragon Ride.
Qualcomm a dévoilé sa nouvelle plateforme Snapdragon Ride au CES de Las Vegas en 2020. L’occasion pour l’Américain d’affirmer que son ambition dans l’automobile s’inscrivait au-delà de l’habitacle numérique et de la connectivité embarquée.
Enfin, la société CARIAD compte plus de 5 000 ingénieurs et développeurs travaillant sur une plate-forme logicielle unifiée pour toutes les marques Volkswagen, comprenant un système d’exploitation, une architecture unifiée et un cloud automobile. La nouvelle plate-forme logicielle doit être utilisée pour la première fois après 2025. L’entreprise développe également des fonctions numériques pour le véhicule, notamment des systèmes d’assistance à la conduite, une plate-forme d’infodivertissement standardisée, des fonctions logicielles pour relier les groupes motopropulseurs, le châssis et la technologie de charge, ainsi que le nouvel écosystème numérique et les services numériques dans et autour du véhicule.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *