8 septembre 2024

Partenariat Université et Sonatrach: 50 projets seront lancés en 2022

La signature d’une convention de partenariat et de coopération entre l’université de Constantine et le Groupe Sonatrach pour le développement de la recherche scientifique et technologique, vient renforcer davantage le partenariat entre les deux parties qui ambitionnent de booster l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Cette convention vient s’ajouter aux nombreuses conventions de collaboration et de partenariat entre Sonatrach qui se veut une entreprise citoyenne par excellence et l’université algérienne qui a la responsabilité voire l’obligation d’assumer son rôle de pionnière en matière d’utilisation et de généralisation des nouvelles technologies.
En ce sens, les nombreuses conventions déjà signées entre les deux parties portent sur les nouvelles technologies, les mathématiques, l’informatique, le génie des procédés, les énergies renouvelables, l’intelligence artificielle, la science des matériaux, la métrologie et l’optique, a-t-on expliqué au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Un partenariat Win-Win

Selon la même source, une cinquantaine projets de recherche scientifique et de développement technologique devraient être lancés au courant de l’année 2022 par le Groupe Sonatrach avec l’université algérienne dans le cadre du partenariat avec des établissements universitaires et des centres de recherche à travers l’ensemble du pays.
Ces projets de partenariat portent évidemment sur la recherche et le développement technologique dans des domaines stratégiques, notamment la numérisation, la maintenance, l’intelligence artificielle, le développement durable, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ainsi que la modélisation numérique, l’efficacité énergétique, le raffinage et la pétrochimie.
À travers ces projets financés par Sonatrach, c’est l’université qui aura la possibilité de s’ouvrir sur son environnement économique. Ce qui permet ainsi d’exploiter les potentialités de recherche académique de l’université au profit de l’économie nationale, laquelle ambitionne d’assurer sa conversion vers une économie du savoir et de la connaissance. Cela se fera aussi en fonction des priorités stratégiques de Sonatrach.

Mettre ses compétences et ses potentialités au service de l’économie nationale

Ce partenariat aura permis également de mettre en avant les potentialités de l’université dans le domaine de la recherche. Par ce procédé, Sonatrach permettra à l’université de mettre ses compétences et ses potentialités au service de l’économie nationale, laquelle a besoin, plus que jamais, de l’usage généralisé des nouvelles technologies et de la numérisation tous azimuts.
En fait, les conventions de partenariat signées entre Sonatrach et l’université algérienne visent la création à moyen terme d’un pôle technologique national spécialisé en énergie, à la faveur de l’instauration d’un écosystème dans la recherche et le développement des nouvelles technologies. Un des objectifs de ce partenariat consiste en la facilitation de l’intégration des chercheurs algériens dans des travaux appliqués, au même titre que leur contribution au développement économique et social du pays.

Pour revenir à la convention-cadre signée entre le Groupe Sonatrach et l’université de Constantine Abdelhamid-Mehri, elle vise la consolidation des voies de partenariat et de coopération en vue de développer les opportunités en matière de recherche scientifique et le soutien des étudiants dans leurs projets innovants. Elle s’inscrit en outre dans le cadre de la politique générale de l’université visant l’ouverture sur l’environnement socio-économique.
Cette convention permettra aux étudiants de bénéficier de l’expérience de Sonatrach comme un partenaire économique, à travers l’incubateur des affaires de l’université afin de développer la recherche scientifique et technologique, et appuyer également leurs projets innovants.
En somme, il s’agit d’une opportunité pour motiver les étudiants et les chercheurs à innover dans les recherches scientifiques et technologiques universitaires à valeur ajoutée, en vue de les concrétiser sur le terrain.

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