8 septembre 2024

Edito 469: Partenariat(s)

Quand Sonatrach, ce mastodonte du pétrole et du gaz, va faire un partenariat avec les universités algériennes, c’est qu’il a quelque chose à chercher entre la transition énergétique du pays et le fait d’établir des ponts entre l’environnement universitaire et le marché économique. Bien sûr, les produits vendus par Sonatrach sont encore en forte demande, pour la mobilité et les besoins de l’industrie pétrochimique, surtout. D’un autre côté, les entreprises pétrolières ont des atouts, et non les moindres : de vastes ressources, une expérience avérée en gestion de grands projets à l’échelle mondiale, un large bassin d’expertise qui peut être utilisé dans des plateformes de production, et une expertise de pointe dans la production et le transport d’hydrocarbures. Et faire des partenariats est une des techniques de promotion les plus rentables pour développer son activité et le développement d’un partenariat plus poussé, du côté de la Recherche.
De l’autre côté, les universités s’organisaient et surtout sont conscientes de l’importance des partenariats entreprise, car l’insertion professionnelle est le premier enjeu des universités afin de rendre les universités plus attractives et compétitives. Et les PFE des étudiants servent, au moins, à quelques choses que d’être remplit de poussière à la bibliothèque.
Les entreprises y ont décelé un moyen d’étendre leur existence et leurs préoccupations au sein des établissements d’enseignement supérieur, en bénéficiant d’un cadre qui s’y prête pour la recherche avec des compétences et aptitudes des étudiants de l’université. De plus, presque chaque année, de nouveaux chercheurs et donc de nouvelles façons de voir les choses pour les améliorer et in finé innover. Tout le monde y trouve son compte, l’université qui aura des moyens et qui pourra créer et innover et l’entreprise qui règle son problème.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *