
Aucun de nous ne sait avec certitude ce que l’avenir nous réserve, mais nous avons tous la responsabilité de réfléchir à ce qui est susceptible de se produire et de nous y préparer. Le constat était simple : la Banque n’est plus adaptée aux usages, et ne propose pas de nouvelles solutions à son client. Elle se contente d’être une banque de dépôt et surcroit très bureaucratique alors qu’il faut présenter de nouvelles fonctionnalités, inédites et disruptives. Tout le monde pensait que l’augmentation du nombre de banques et la nouvelle façon de consommer numérique allaient changer les choses. Il n’en fut rien.
Pour certains, et pour répondre à cette problématique, c’est très facile : il faut mettre les banques à la disposition de l’Internet grâce aux Fintech. Le numérique, l’innovation, la disruption et la vision « client centrix » vont faire le pari de réinventer la manière dont on utilise la banque et les finances.
Mais dans la réalité, ce n’est pas si facile. Les banques sont lourdes et fortement réglementées. Ce n’est pas facile de faire changer les choses. Il est peu probable que cela se produise sans une vision et une stratégie claires pour la finance dans un monde numérique. Il est maintenant temps de prendre du recul, de voir ce qui s’est fait dans le monde, car la transformation numérique devient un impératif, c’est l’un des facteurs clés de la reprise même si elle figurait avant parmi les principaux objectifs de développement pour l’Algérie.