par «La modernisation sans numérique n’aboutira pas» déclare Chaher Boukhrous, CEO de Sonelgaz lors de l’ouverture de la première édition de ‘Moultaqa IT’ avec pour thème principal «la transformation digitale, un challenge pour Sonelgaz». Il ajoute que ‘nous nous articulons autour d’Elit, notre filiale à 100% et notre bras technologique» car «la digitalisation devient nécessaire et obligatoire».
Avec «92.000 employés» la Sonelgaz dira son Pdg «notre core business est l’énergie mais une des clés est la numérisation». Il déclinera rapidement le plan Sonelgaz-2035 qui est constitué de 6 axes dont un axe concernant la numérisation. Elit intervient dans tout les compartiments de la Sonelgaz et ses filiales dira pour sa part Abdellam Meddeb, Directeur général d’Elit dans son speech avant de dire que Elit existe depuis 2009 et qu’elle a dans son portefeuille plus de 60 applications qui tournent -RH, Compta, gestion de l’entreprise, gestion de stock …- et qui sont utilisés par plus de 30.000 utilisateurs sans oublier les application de l’informatique industrielle et sa force vive qui est représentée par plus de 320 informaticiens et spécialistes. Ce qui en fait la plus grande PME dans le développement de logiciels et solutions en Algérie. Question chiffres, le Directeur général n’a pas été avare, il dira que, Elit possède 3 datacenters implanté en Algérie, 25.000 kilomètres de fibre optique, 2.500 serveurs virtuels, 3 pétaoctets de stockage et un taux de fiabilité de 99.999%. Il reviendra sur le sujet du jour à savoir la transformation digitale en disant que «c’est un changement de paradigme et que c’est l’une de nos principales préoccupation». Il terminera son speech en disant que Elit se doit d’avoir un service marketing pour pouvoir vendre ou développer des produits pour des clients autres que ceux de la Sonelgaz en disant que «il faut qu’Elit sorte sur le marché».
Abdelwahab Boukharouba, conseillé aupres du Pdg de Sonelgaz, expliquera en détail numérisation et digitalisation en disant que «la transformation digitale est une mutation. Elle concerne les Hommes, toutes les fonctions, mode de travail et de pensée et ce n’est pas un enjeu d’outils». Il ira plus loin en disant que «c’est une disruption» mais «c’est aussi perturber les règles du marché bien établi». Il etablira le constat et donnera des pistes pour bien réussir en mettant en avant le management et l’organisation, les transformations structurelles de la data et la formation. Pour ce faire, dira-t-il, il faut «penser différament» et mettre en place «une gouvernance de la transformation» à travers un CDTO -Chief Digital Transformation Officer-
Le Chief Digital Transformation Officer (CDTO) est en charge de la transition numérique d’une entreprise, avec des enjeux variés selon l’entreprise ou le secteur concerné. Il définit la stratégie digitale à adopter en identifiant les priorités, et met en place un plan d’action. Il incarne ainsi la transformation digitale et participe à l’apport de la « culture digitale » au sein de l’entreprise. Ce profil, qui incarne un enjeu stratégique de transformation, est bien souvent intégré au Comité de direction et participer aussi à la stratégie globale de l’entreprise.
Concernant sa position dans l’organigramme, elle dépend de l’importance qui est donnée à la transformation digitale. La transformation digitale désigne le ou les processus qui consiste, pour une organisation, à intégrer pleinement les technologies digitales dans l’ensemble de ses activités. Il dira que jusqu’à present «50 actions sont préconnisés qui vont se traduire par 150 projets» et le premier trimestre 2022 verra la ‘digitalisation de la distribution’.
Le SIG comme sauvegarde de la mémoire
Un des exposés a été dédié au SIG – système d’Information Géographique – par Mme Zemmour Rachida, responsable du SIG chez Sonelgaz. «le SIG est trés important pour notre activité» dira Mma Zemmour avant d’ajouter que «ce n’est pas une option». Son discours était de dire qu’il faille que tout le monde contribue à la création «d’une base de donnée géographique» et que «tout les intervenants travaillent dessus».
Elle dira aussi que «Les enjeux majeurs auxquels nous avons à faire face aujourd’hui (Réseaux, environnement, démographie, santé publique…) ont tous un lien étroit avec la géographie et donc avec le SIG». La création de cartes et l’analyse géographique ne sont pas des procédés nouveaux, mais les SIG procurent une plus grande vitesse et proposent des outils sans cesse innovant dans l’analyse, la compréhension et la résolution des problèmes.Elle ajoute que le SIG «assure la pérennité» sans oublier que «c’est une opportunité». Mme Zemmour détaille le SIG en disant que «c’est un iceberg», il y a beaucoup de profondeur tout en ajoutant que «le SIG sauvegarde la mémoire de l’entreprise» mais aussi que «cela permet de moderniser les processus métier en ajoutant la partie géographique». Concernant la Sonelgaz, elle dira que la ‘Géobase’ est déployé et que plusieurs applications sont déjà exploité comme le suivi des interruption électrique ou la gestion des intervention sur la voirie.
