Selon Gartner, les dépenses mondiales en technologies de l’information devraient avoisiner les 4 000 milliards de dollars cette année, les taux de croissance les plus rapides étant enregistrés dans les logiciels d’entreprise, les services informatiques et les centres de données. De plus, Gartner prévoit 125 milliards de dollars rien que pour des dépenses de cybersécurité en 2019.
4.000 milliards de dollars, ca devrait faire saliver plus d’un intégrateur et/ou développeur de software et surtout ceux concernés par la cybersecurité car la vie des prochaines décennies sera urbanisation, croissance de la classe moyenne et villes connectées et intelligentes.
Il est maintenant évident que toutes les entreprises sont ou seront confrontées à une diversité de tactiques d’acteur de menace auquel s’ajoute les menaces par les États-nations. Ces derniers lancent des attaques, à l’image de stuxnet, pour des raisons politiques qui ont un impact sur les entreprises et industries en tant que dommages collatéraux de la cyberattaque.
Cet etat de fait fera que les dépenses en cybersécurité vont continuer et nécessiter une augmentation du budget, et rien ne prouve que cela ralentira.
Il ne suffit pas que de rajeunir les ministres et les conseils d’administration. Il faut poser les bonnes questions mais aussi ajouter une expertise numérique directement. Dans toute les réunions de conseil d’administration ou ministériel, on trouve normal qu’il y a des fonctions de comptabilité et d’audit, mais pas de cybersécurité? Même si en dehors des réunions, les gens discutent de la manière de faire bénéficier le conseil de l’expertise numérique mais ne savent pas comment.
Il y a cinq ans ou un peu plus, les cybercriminels n’étaient pas aussi téméraires dans les attaques contre les infrastructures. Aujourd’hui, cela a fondamentalement changé. Et il faut s’attendre à ce que cela augmente car la cybersécurité imprègne tout et la perturbation se produit fondamentalement.