26 mars 2025

Zina et Bouzid, de la BD à Viber

Les TIC ont une particularité ; en plus d’être transversal, elles aident plusieurs secteurs à retrouver des couleurs, y compris dans l’art et la culture. Dans ce contexte, Viber a planté son décor en offrant un nouveau pack d’autocollants à l’occasion de l’anniversaire de la révolution algérienne du 1er novembre en partenariat avec le célèbre bédéiste algérien Slim. Des personnages mythiques tels que Zina et Bouzid  et el Gatt emdigouti ont retrouvé une seconde jeunesse grâce au numérique. Des expressions ‘imagées’ ont aussi été jeté sur la Toile comme «Saha Kho» «N‘7abek» «Fakou», et même «Achou?».
Omar, un ami de fac, est tout content. «C’est fabuleux comme initiative. Ça réveille en moi des souvenirs d’enfance. Ces personnages ont bercé ma génération. Maintenant, c’est au tour de mes enfants de les utiliser comme stickers dans leurs communications. La magie opère encore en dépit de la marche du temps». Il faut dire que Viber joue beaucoup sur la fibre sentimentale. Son premier pack d’autocollants a été spécialement conçu pour les utilisateurs algériens à l’occasion des fêtes de l’Aid el Adha. Il met en scène un mouton qui reprend des expressions, des vœux et des situations typiquement algériennes. On note la présence de plusieurs symboles enracinés dans les traditions algériennes, notamment la représentation de la célèbre chanson «zine ou nahar el youm». L’utilisation d’images dans les messages s’est généralisée d’abord dans les SMS puis dans les messageries en ligne.  Du visage souriant aux images animées, en passant par le chat mignon, ils incarnent à leur manière une certaine culture de l’image sur le Web. Grâce aux smartphones, ces petites images sont maintenant le terreau d’une économie en plein essor.
Les utilisateurs de Viber adorent les multiples stickers qu’ils peuvent partager avec les autres utilisateurs de la plate-forme. Avec le marché des stickers de Viber, les utilisateurs peuvent accéder à un choix encore plus large entre amusants et ludiques. De plus, le marché offrira des contenus exclusifs liés à des événements ponctuels et aux jours de fête tout au long de l’année, qui seront mis à jour régulièrement avec de nouveaux contenus afin de rendre la messagerie plus pertinente et personnelle.
D’autre part, on apprend que 445.081 cartes nationales d’identité biométriques électroniques (CNIBE) ont été délivrées en Algérie depuis septembre dernier, date de la deuxième étape de production de ce document administratif. L’opération est inscrite dans le cadre des mesures et orientations du ministère de tutelle visant la modernisation de l’administration et l’amélioration des prestations publiques à travers l’exploitation des technologies de l’information et de la communication. Cette carte à puce, pouvant contenir de multiples applications, servira à authentifier rapidement l’identité de son détenteur. Elle est infalsifiable et comportant les renseignements essentiels de l’individu.
« J’espère qu’un jour cette carte va remplacer l’acte de naissance, le certificat de résidence, le certificat de nationalité, et certains autres documents que le citoyen doit fournir pour demander et pour recouvrer un de ses droits, sachant toutes les peines qu’il doit subir pour se faire établir ces documents, avec toutes les difficultés des déplacements d’un service administratif à un autre et, parfois, d’une wilaya à une autre», lâche Hamid, fonctionnaire. Les TIC n’ont pas de sens si le gouvernement ne passe pas du discours aux actes. Il faut présenter du concret et pas des promesses auxquelles le citoyen ne croit pas. Il faut aussi aller vers une stratégie claire de développement. Avec comme exmple du jour la 4G en Algérie : soit la considérer comme de simples tuyaux ou un moyen de fournir du contenu à forte valeur ajouté. «C’est le passage du noir et blanc à la couleur», s’enthousiasme un ami. La métaphore est un peu osée mais illustre bien le saut technologique. Les trois opérateurs de téléphonie mobile (Djezzy, Mobilis, Ooredoo) ont déjà pris le virage du digital qui est pour eux une question de survie. Le défi à relever : accompagner les nouveaux usages data grâce à une connectivité enrichie pour une expérience  client optimale.

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