12 février 2025

Résultat de Stuxnet et de ses nouveaux développements Kaspersky accusé d’avoir infecté ses concurrents avec de faux virus

kasperskyCa y est la guerre a commencé. Les éléments de langage sont là : concurrents, nuire, antivirus.
Et c’est Reuters qui lance l’alarme.

Selon deux sources anonymes, excédé par «la copie et le vol» de ses innovations et inventions au lieu de développer leur propre technologie, Eugene kaspersky, un des fondateurs de Kaspersky Lab, a trompé ses concurrents avec des faux positifs pour que ceux-ci identifient des fichiers importants sur les ordinateurs de leurs clients comme dangereux.
De son côté, Kaspersky Lab a fermement démenti qu’il avait trompé ses concurrents dans la catégorisation des fichiers sains comme malveillants ou soi-disant faux positifs. «Notre société n’a jamais mené une campagne secrète pour tromper nos concurrents en générant des faux positifs», a déclaré Kaspersky dans une déclaration à Reuters. «De telles actions sont contraires à l’éthique, malhonnêtes et leur légalité est pour le moins discutable.»
L’entreprise d’Eugene Kaspersky aurait notamment injecté du code à l’apparence dangereuse dans des fichiers que l’on retrouve fréquemment sur les PC. Comment Kaspersky a-t-elle pu transmettre cette information erronée à la communauté de sécurité informatique ? Ces fichiers altérés auraient ensuite été soumis anonymement sur le site ouvert de malware VirusTotal, qui joue essentiellement le rôle d’une base de données ouverte, accessible à tous, y compris les éditeurs d’antivirus, VitusTotal qui appartient à Google.
Reuters affirme, par ailleurs, que Microsoft, AVG et Avast lui ont confirmé que des tiers non identifiés avaient tenté d’introduire de faux positifs dans leur mécanisme de détection au cours des dernières années.
La société russe est l’un des fabricants les plus populaires de logiciels antivirus, ayant 400 millions d’utilisateurs et 270 000 entreprises clientes. Kaspersky a gagné un grand respect dans l’industrie pour ses recherches sur les programmes d’espionnage occidentaux sophistiqués et le ver informatique Stuxnet qui a saboté le programme nucléaire de l’Iran en 2009 et 2010.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *