Pour son premier petit déjeuner avec la presse, Microsoft a choisi de parler du Cloud. Microsoft a donc choisi de nous offrir un petit déjeuner pour nous remonter le moral avant la fin de l’année. Et c’est un Amine Rahmouni, sans cravate, mais avec une chemise qui va se lancer dans une vulgarisation du «nuage». Voguant allégrement entre des success story et de la technique, notre interlocuteur, en bon communiquant, place peu à peu ses phrases. «19 datacenters sont répartis dans le monde» sauf en Afrique où il n’y en a pas et qui sont gérés par Microsoft pour ses clients dans le monde entier. Il dira que «Microsoft déploie actuellement une infrastructure de centre de données à l’échelle internationale et innove dans ce domaine» tout en expliquant les «as a service» que ce soit la plateforme, l’infrastructure ou le logiciel tout en donnant des exemples clairs et précis pour l’entreprise et surtout que l’entreprise peut exploiter le Cloud public pour abaisser ses coûts d’exploitation et répercuter cette baisse sur ses clients. Mais alors c’est quoi ce Cloud ? Le Cloud englobe des emplacements sur Internet où vous pouvez enregistrer toutes sortes d’informations telles que des photos, de la musique, des documents et des vidéos. En fait, tout type de fichier afin de pouvoir y accéder aisément par la suite à partir d’un ordinateur, d’un téléphone, d’une télévision ou de tout autre appareil disposant d’une connexion Internet. Un immense espace de stockage. Notre interlocuteur fera la différence entre Cloud privé et Cloud public et parlera de la sécurité. «Notre pays fait partie des premiers pays où l’on peut acheter en dinars des licences Cloud chez nos distributeurs» tout en ajoutant «cela va permettre aux entreprises de mieux se développer et aux startups de croître». Et on y apprend que le marché n’est pas encore mature vis-à-vis du Cloud et l’adoption de ses solutions commence à faire un bond en avant. De plus, les entreprises utilisent en priorité des applications en mode SaaS. Les offres IaaS, moins démocratisées jusqu’à présent, peuvent répondre rapidement aux «désiratas» des entreprises. Le risque de se développer rapidement, serait plutôt l’hébergement d’applications, des tests, et surtout de l’hébergement de sites Web. Il démontrera que le «besoin en flexibilité et la volonté de réduire les coûts et les tracasseries administrative seront les principales raisons du passage au Cloud, devant l’amélioration du time to market et le développement de produits, solutions ou démarches innovants». C’est une opportunité pour les petites entreprises d’être considérées comme des grandes et surtout d’utiliser des produits informatiques pour mieux gérer. «Mais le Cloud ce n’est pas seulement des solutions. Les services doivent se développer en parallèle», nous souffle Amine Rahmouni, tout en ajoutant que «la connexion à Internet devient de plus en plus intéressante maintenant avec un meilleur ADSL, la 3G et la 4G fixe». Les raisons de ne pas utiliser de Cloud sont nombreuses, mais la principale demeure la même et loin devant les autres : la sécurité.
Ces craintes se sont d’ailleurs encore accentuées et sont jugées importantes. Ce sentiment d’insécurité est «régulièrement alimenté par des incidents de fonctionnement très médiatisés, des attaques de pirates, ou encore des affaires d’espionnage international, comme celle de la NSA», nous dit il. Toujours est-il qu’il donnera une solution en disant que les entreprises peuvent créer un «Cloud privé» mais l’ancrage local compte, en Cloud public comme en Cloud privé.
