Les Comparex Days reviennent cette année pour la troisième fois et restent un rendez vous incontournable pour l’ensemble de l’écosystème des TIC en Algérie. Pour sa 3e édition, les Comparex Day aborderont cette année le «Business Continuity Management ou Plan ou gestion de la continuité d’activité, pour la reprise d’activité après un sinistre. Les services publics ont un rôle social très important à jouer. Ils doivent donc être capables d’assurer la continuité de leur service quelles que soient les circonstances ou les menaces auxquelles ils sont confrontés. Ils peuvent s’y préparer afin qu’en cas d’interruption de leurs activités, ils puissent reprendre les activités les plus critiques dans le délai le plus bref possible.«Après les thématiques sur la ‘Virtualisation’ et du ‘Cloud’ pour les précédentes éditions, cette année, notre thème sera le business Continuity Management», nous dit Djaoued Salim Allal, directeur général de Comparex Algerie avant d’ajouter que «c’est une problématique critique pour les managers et pour les entreprises dont l’activité repose essentiellement sur les technologies de l’information et de la communication» Ces plans de la continuité d’activité se sont répandus depuis les attentats du 11 septembre 2001 et d’autres attentats dans le monde. Pour un gouvernement ou une entreprise, il est essentiel que les secteurs fournissant des services soient capables d’en fournir après un sinistre, même en dégradé. Le processus de gestion qui identifie les menaces potentielles pour une organisation et les impacts sur les activités commerciales avec la possibilité d’une réponse efficace qui préserve les intérêts des principales parties prenantes, la réputation, la marque et les activités de création de valeur. Et les exemples ne manquent pas. Pour l’entreprise, il s’agit d’assurer le maintien d’une activité en cas de sinistre car ajoute Djaoued Allal «pour certaines sociétés, une panne de 24 heures ne pose pas de problème mais pour d’autres c’est un énorme manque à gagner». Et pour bien voir, il cite le cas d’un opérateur téléphonique qui a une panne de 5 minutes par exemple. Ce sont plusieurs millions de dinars, dira-t-il. Gérer c’est prévoir et aucune entreprise n’est à l’abri d’un sinistre, qu’il soit physique (coupure de câble par exemple) ou logiciel (plantage, piratage ou virus). D’ailleurs dans ce sens, Hamid Boughazi, directeur général d’Intel Securité (exMac Afee) abordera la BCM en citant l’exemple d’Aramco qui a eu un arrêt complet de l’ensemble de son parc informatique suite à une attaque informatique. L’informatique est partout et devient de facto un élément critique de l’entreprise. La data doit être non seulement stockée et protégée mais aussi disponible à n’importe quel moment. La solution d’IBM est très pertinente, des containers remplis de serveurs et de tout ce qui va avec –énergie, climatiseur, anti-feux…, qui peuvent être déplacés rapidement et qui sont prêts à fonctionner immédiatement en tant que data center en cas de crise ou «pour se rapprocher d’un site de fabrication», dira Senda Boukef, architecte IT IBM. Tout en ajoutant que «les centres informatiques efficaces et compacts permettent de réduire les coûts d’exploitation, de mieux utiliser l’espace et l’équipement, et de réduire l’empreinte carbone». Un cas concret a été présenté par la Housing Bank qui a montré de visu la continuité de service. Microsoft, à travers Stephane Consalvi, responsable du groupe de produis «serveurs et outils de developpement North Africa, East Med & Pakistan-Microsoft a pu vulgariser le concept et montrer que cet éditeur a aussi des solutions qui permettent de «préparer l’entreprise à une gestion optimale d’une éventuelle crise, en rétablissant dans les meilleurs délais les fonctions importantes» avec comme maître mot : anticipation, communication et pro-activité sans oublier l’aspect financier ou le manque à gagner. Il dira entre autres qu’il ne suffit pas d’avoir un Business Continuity à disposition dans son placard. Les plans ne sont utiles que lorsqu’ils sont connus, actualisés et testés. Le fait de tester les procédures et les mesures prévues dans les plans permettent de s’assurer que les activités critiques peuvent être rétablies dans le délai prévu.A la pause café, nous rencontrons Mourad Nait Abdeslam, directeur général de Microsoft qui nous dit que «la continuité de service est un élément critique pour les entreprises algériennes car de plus en plus d’entreprises utilisent les TIC et les systèmes d’informations pour leur gestion. Imaginez le manque à gagner pour une banque qui, pour une raison ou une autre, a son SI bloqué. Vous imaginez un peu l’impact ?», tout en ajoutant que «Microsoft a des solutions comme par exemple Microsoft Azure». Il ne suffit pas d’avoir un Business Continuity Plan à disposition dans son placard. Les plans ne sont utiles que lorsqu’ils sont connus, actualisés et testés. Le fait de tester les procédures et les mesures prévues dans les plans permettent de s’assurer que les activités critiques peuvent être rétablies dans le délai prévu. A travers les journées des Comparex Days où on assistait plus de 150 cadres d’entreprise, banque, opérateurs télécoms et autres organismes étatiques, il a été selon l’avis que nous avons reçu de plusieurs personnes, très intéressant et a été une occasion pour rassembler les DSI et leur permettre de partager leur expertise et les retours d’expérience.
