A l’approche du mondial brésilien, une guerre commerciale se prépare entre les constructeurs de téléviseurs. La Smart TV 3D (série 712) est proposée par l’Entreprise nationale des industries électroniques (Enie) qui offre la possibilité de voir deux programmes différents sur un seul écran en portant des lunettes conçues spécialement pour cette fonction (une paire de lunettes, une rouge et une blanche). Iris Sat lance sur le marché le 1er téléviseur LED Ultra HD fabriqué en Algérie. Avec le téléviseur plasma 43 pouces, Samsung vous promet d’être au cœur de l’action ! Avec ses télévisions LED, Samsung vous promet aussi que votre chat va confondre image et réalité ! Mais, il faut faire attention avant d’acheter, car certaines marques ne vous disent pas toute la vérité sur la performance technique. Les plus avertis recommandent de s’intéresser à la dalle qui est le composant essentiel du téléviseur LCD : il contient l’électronique et les cristaux liquides. De la dalle dépend donc entièrement la qualité des écrans ! Autrement dit, prenez 2 téléviseurs LCD identiques d’une même marque : même référence, même prix, même look, tout : il est possible qu’ils aient 2 dalles différentes, et tout peut changer de l’un à l’autre : couleur, réactivité, angle de vision, et la consommation. La diffusion des matchs de la Coupe du monde de football devrait, selon toute vraisemblance, générer une augmentation de la consommation.
En effet, l’Algérie vivra une grande partie de l’été au rythme de la Coupe du monde de football. Les passes des stars tiendront en haleine les supporters, certes, mais aussi les femmes, les enfants, les grands quotidiens et les journaux télévisés, les hommes politiques et les intellectuels. Le football, comme tous les sports, existe à travers ceux qui le supportent. Désormais, afficher son goût pour le football n’est plus forcément populaire et ringard, c’est même parfois devenu «tendance».
Loin des clameurs des stades, certains posent une question pertinente : la réussite en Algérie est-elle une équation difficile à résoudre ? Le directeur d’une entreprise tente une approche : «je pense que c’est la même chose partout. La différence, qui est de taille, c’est qu’ailleurs (dans les pays du Nord), tout le monde ou presque a la même chance. Ici c’est plus ardu, plus difficile et plus compliqué». Mais je lui ai fait remarquer, «chez nous, il faut avoir le bras long, la maârifa et surtout ne pas froisser les susceptibilités». Il me répond diplomatiquement «je ne sais pas mais il faut avant tout être un entrepreneur et avoir des idées, y aller à fond et si cela ne marche pas ce n’est pas grave…». En d’autres termes, mon interlocuteur laisse supposer que le tableau n’est ni noir, ni blanc : il y a du noir et du blanc. Il revient à la charge avec une réponse très inspirée : «ce sont des nuances de gris !».
Dans un autre registre, nous retenons du plan d’action du gouvernement, deux engagements : poursuivre l’amélioration et la modernisation des activités bancaires et financières qui constitueront l’un des principaux leviers pour concrétiser les objectifs de développement économique et social tracés et le rapprochement de l’administration territoriale des citoyens ainsi que la promotion d’un service public de qualité. Ces objectifs ne pourront se réaliser sans l’apport des TIC. Il faut néanmoins créer une structure ayant suffisamment d’autorité pour diriger et coordonner des actions de développement nécessairement multisectorielles, car un ministère ne peut pas donner des instructions à un autre ministère. Il est indispensable qu’il y ait un leadership, une structure nationale qui relève de la plus haute hiérarchie possible de l’Etat, le Premier ministère ou la présidence de la République.