19 mars 2025

Peu de propositions y sont consacrées TIC : parent pauvre de la tripartite

tripartiteTrente-neuf propositions relatives  à sept gros chapitres  ont été faites par les trois partenaires (Gouvernement, UGTA et patronat)  qui ont élaboré le pacte national économique et social de croissance, largement discuté et adopté, au final, lors de la réunion de la tripartite tenue le samedi 23 février. Cela concerne la mise à niveau des entreprises, la modernisation des structures d’appui aux entreprises, le système de qualité, l’innovation et la recherche et développement, les questions d’ordre financier et fiscal, les ressources humaines, les marchés des biens et des services. Les trois parties ont proposé aussi une mise à niveau adaptée aux spécificités et à la taille des entreprises. L’idée est de  faire émerger de nouvelles entreprises stratégiques d’excellence et innovantes, notamment dans le domaine de la sous-traitance, l’exportation… Aussi, le fonds instituant le programme national de mise à niveau devient-il un fonds incluant six mécanismes d’appui : nouveau dispositif de mise à niveau,  des PME, un mécanisme de mise à niveau spécifique aux TPE, un instrument de modernisation dédié aux PME stratégiques, un programme «Start-up Algérie», un dispositif de mise à niveau de l’environnement des affaires relatives aux  PME et soutien à l’expertise entre autres. Dans  cette palette de propositions, le secteur des TIC ne semble pas avoir retenu l’attention, c’est le parent pauvre de la tripartite, ironise un expert.  Pourtant, ce secteur est porté aujourd’hui par de jeunes promoteurs qui y investissent et qui y montent des entreprises dont certaines fonctionnent bien, comme on l’a vu lors du 4e Salon national de l’emploi «Salem» inauguré mercredi dernier au Palais des Expositions (Safex) aux Pins maritimes à Alger. La  manifestation, qui s’étalera jusqu’au 25 février, a pour objectif de vulgariser les différents dispositifs d’emploi et de création de micro-entreprises, notamment l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) et la Caisse nationale d’assurances-chômage (Cnac), ainsi que les avantages accordés aux différentes catégories sociales dans le cadre de ces dispositifs. «Salem 2014» représente, en fait, une opportunité de rencontre et d’échanges entre les jeunes bénéficiaires de ces dispositifs afin de présenter leurs entreprises et leurs produits et services, et de nouer des relations d’affaires entre eux et avec les différents opérateurs économiques. Plus de 310 micro-entreprises dont une partie opère dans les TIC participent à cet événement aux côtés des organismes chargés de la mise en œuvre des dispositifs d’emploi et de création de micro-entreprises (Anem, Ansej et Cnac). Un riche programme d’animation en direction des jeunes entrepreneurs exposants et du large public est prévu en marge de ce Salon, notamment l’organisation d’ateliers sur les techniques de recherche d’emploi et des séances d’accompagnement à l’élaboration de CV, ainsi que des conférences sur l’impact de l’utilisation des nouvelles technologie de l’information et de communication (TIC). Le Salon est organisé dans le cadre du programme de travail du secteur consacré à l’appui au développement de l’entreprenariat, construit sur deux dispositifs (Ansej et Cnac) et qui vise l’accompagnement, le financement et le soutien du promoteur de micro-entreprises à travers le développement des actions de promotion et de diffusion de l’esprit entrepreneurial. Jeunes entrepreneurs ou jeunes fraîchement sortis de l’université manifestent ainsi de l’intérêt pour les TIC et cela devrait inciter le gouvernement à accorder plus d’importance à ce secteur, a fortiori lors de rencontres aussi capitales que la tripartite.

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