La question qui me taraude l’esprit n’est pas de savoir quand et comment le mobile va s’imposer comme une plate-forme de paiement mais comment prendre en charge ce nouvel outil de paiement. Même si le ecommerce n’existe pas encore mais les habitudes de payer pour des produits et services par le PC est déjà ancrée dans la société, en particulier chez les jeunes. Eux savent et l’utilisent déjà. Les sites de changes fleurissent sur la toile pour ceux qui veulent avoir des euros ou dollars. Le passage vers le smartphone et la tablette numérique est déjà en chantier. De la même manière que les sociétés de paiement numérique comme PayPal ont contribué à ouvrir la voie à l’explosion du commerce électronique basé sur le PC, les entreprises mobiles explorent comment faire ces opérations plus facilement, pour les acheteurs et les vendeurs, dans les magasins physiques et en ligne. Le pionnier dans ce domaine en Algérie et ePay qui a permis la vulgarisation du ePaiement. Il n’a pas ‘grossi’ car le commerce informel draine une part très importante du commerce. Ce qui est sur, c’est que toutes les statistiques dans le monde disent que le volume des transactions mobiles se développent et augmentent très rapidement. La révolution est là. Elle passe par le téléphone intelligent et la carte Sim qui devient un porte-monnaie électronique avec un paiement sans contact. De plus, comme chaque techno, il y a une qui se trouve à la croisée des chemins, la tablette numérique joue ce rôle. Grande de taille, clavier et ressemble à un laptop et surtout elle permet, en même temps, de faire du commerce électronique et du epaiement. Reste maintenant à la Satim et aux banques à nous faire sauter ce gap et à passer directement aux paiements électroniques. Le véritable potentiel de disruption et d’innovation réside ici car à vouloir trop attendre, on risque encore de rater le train du numérique.