9 décembre 2024

Une nouvelle étude d’Intel révèle que La femmes portent le flambeau de la technologie

femme et itUne nouvelle étude commandée par Intel Corporation et conduite par Penn Schoen Berland examine les attitudes face à l’innovation technologique, et remet en question les idées reçues sur les champions de la technologie. Cette étude révèle que les « enfants du millénaire » (individus âgés de 18 à 24 ans) sont les moins enthousiastes envers la technologie actuelle, mais les plus optimistes concernant un avenir qui offrirait une expérience plus personnalisée, tandis que les femmes des marchés émergents sont les plus optimistes concernant l’innovation technologique.   
Le Baromètre de l’Innovation Intel révèle un portrait des jeunes qui présente un contraste saisissant avec leur réputation de « natifs du numérique », jamais rassasiés de technologie. La majorité d’entre eux affirme que la technologie rend les gens moins humains, et que la société s’appuie trop sur la technologie.
En chiffre, 70 % des jeunes adultes français évoquent une trop grande dépendance à la technologie, et 83 % d’entre eux affirment qu’elle nous rend moins humains. De plus, moins de la moitié des jeunes Français pense que la technologie améliore leurs relations personnelles (49 %). Ils ont moins d’espoir que leurs homologues ailleurs dans le monde que l’innovation ait un impact positif sur l’innovation (34 %), les transports (35 %) ou la santé (31 %).
« A première vue, il semble que les enfants du millénaire rejettent la technologie. Mais je suspecte la réalité d’être bien plus complexe et intéressante que cela. », déclare Genevieve Bell, anthropologue et directrice de l’Interaction and Experience group au sein des Intel Labs. « Une autre façon de lire ces données est de comprendre que cette génération désire une technologie qui fasse plus pour eux. Nous devons travailler à la rendre plus personnelle et plus simple. » Les jeunes du millénaire désirent que les technologies futures rendent leurs vies meilleures, plus simples et plus amusantes. 86% d’entre eux pensent que l’innovation technologique rend la vie plus simple, et plus d’un tiers croit que la technologie devrait mieux les connaître, en apprenant de leurs comportements et de leurs préférences.L’enquête révèle un grand enthousiasme pour le rôle de la technologie dans l’existence de la part des femmes plus âgées et de celles qui vivent dans les pays émergents. Globalement, les femmes de plus de 45 ans sont plus susceptibles que les plus jeunes d’affirmer que nous n’utilisons pas encore assez la technologie. Elles ont également une grande tendance à dire que la technologie nous rend plus humains, et nous permet d’approfondir nos relations.Ces femmes fans de technologies sont encore plus nombreuses sur les marchés émergents comme la Chine, où plus de 70 % des femmes de plus de 45 ans affirment que nous n’utilisons pas assez les technologies. Les femmes sur les marchés émergents pensent que les innovations conduiront à une meilleure éducation (66 %), de meilleurs transports (58 %), de meilleures conditions de travail (57 %) et une meilleure santé (56 %). Les femmes de marchés émergents sont prêtes à adopter des technologies que d’autres considèrent comme trop personnelles, pour améliorer leurs expériences: des logiciels qui suivent leurs habitudes de travail (86 %), qui surveillent les comportements d’étude des étudiants (88 %) et même des toilettes intelligentes qui suivent leur santé (77 %). « Les femmes sont devenues, historiquement, des utilisatrices importantes des technologies quand celles-ci permettaient de résoudre un problème, d’aider à organiser nos vie et celles de nos familles, ainsi qu’à nous aider à économiser du temps et des efforts », ajoute Genevieve Bell. « Ces données peuvent indiquer que les femmes sont optimistes parce qu’elle voient que les innovations technologiques commencent à répondre à ce besoin d’adaptation à notre rythme quotidien, et à nous aider dans nos tâches et besoins quotidiens, créant ainsi de nouvelles expériences adaptées aux attentes des femmes comme des hommes. »Enfin, cette enquête a été conduite en ligne par Penn Schoen Berland pour Intel, au Brésil, en Chine, France, en Inde, en Indonésie, en Italie, au Japon et aux Etats-Unis, du 28 juillet au 15 août 2013. Elle concerne un échantillon représentatif de 12.000 adultes âgés de 18 ans et plus, avec une marge d’erreur de 0,89 points de pourcentage.

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