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Alors que l’UIT travaille sur la seconde intercalaire, chez nous le 1er décembre qui devait être le jour du lancement de la vente de la 3G au public est retardée au 15, peut être, décembre prochain. La mesure du temps joue un rôle essentiel dans le fonctionnement des sociétés modernes et la coordination internationale revêt un caractère crucial en la matière. Il existe même aux Etats-Unis un département du temps et des fréquences au NIST – National Institute of Standards and Technology,-
UTC est l’acronyme du temps universel coordonné et est en même temps la base légale de la mesure du temps dans la plupart des pays du monde. Et pour rendre suffisamment l’UTC suffisamment proche du temps universel qui est le temps proportionnelle à la rotation de la Terre autour de son axe, l’UIT a recours à la seconde intercalaire. Je dis bien seconde qui a été mise en place en 1972. Et suite à des demandes, l’UIT va mettre en place un atelier pour étudier la seconde intercalaire car un disfonctionnement aurait des répercussions pourrait avoir des conséquences opérationnelles et, par conséquent, économiques. On y arrive, économique. Entre 1972 et maintenant, le monde a vraiment changé et par exemple, les transactions financières informatiques automatisées ne sont plus limitées à une journée de travail traditionnelle, et, de nos jours, l’ajout ou le retrait d’une seconde intercalaire a à peu près la même incidence à minuit qu’en plein milieu de la journée car ces machines tournent 24/24 et sur toute les bourses du monde. Alors que dire si la seconde intercalaire aurait pris 15 jours ? Certain diront «c’est un énorme retard» et d’autre diront «ce n’est qu’un glissement». Problème sémantique ou structurel…
