L’actualité est dominée ces jours-ci par la 3G qui a fait couler beaucoup d’encre et susciter des débats contradictoires. Mais les Algériens qui ont pris acte du léger report de son lancement, n’ont pas que çà dans la tête. La fin d’année approche à grands pas et certains sont déjà connectés au réveillon. Certes, ce n’est pas une tradition bien de chez nous, mais cette étape de l’année est une occasion d’oublier les soucis du quotidien et d’essayer de faire une rupture. Dans ce contexte, l’ONAT a déjà concocté un riche programme qu’elle a mis en ligne sur son site Internet (www.onat.dz). Cet opérateur veut donner une plus grande importance à la communication sur le web. D’ailleurs lors de la récente signature d’un contrat avec la Fédération nationale des hôteliers (FNH), elle a mis en évidence cet aspect. Hormis les chaînes hôtelières internationales (Sheraton, Hilton, Sofitel), qui disposent d’outils et de plans stratégiques de commercialisation de leur offre d’hébergement et réalisant une rentabilité qui leur permet d’être performants et présent dans le marché, la majorité (prés de 900 établissements) ne réalise pas une commercialisation active qui consiste à mener à bien des opérations, dynamiques : prospection par mailings et promotion et référencement du site internet. Beaucoup des exploitants ne développent aucune vente pour leur établissement. Ils optent pour une action de commercialisation passive. Leurs actions consistent à disposer d’un site Internet inerte ou exister uniquement sur les sites d’hôtels, portés sur les guides touristiques ou autres brochures spécialisées. Cela consiste en quelque sorte à attendre le client sans aller vers lui. Ces hôteliers-là sont au fait des réceptifs et non pas des prospecteurs. Un constat malheureux.
Cette semaine aussi auront lieu les assises nationales sur le transport. Elles portent sur les infrastructures et équipements du secteur des transports, la qualité des prestations des transports urbain, maritime et aérien ainsi que leur dimension économique et leur rentabilité. Espérons au mois qu’un atelier sera consacré au rôle des TIC dans ce secteur. La mobilité de demain ne peut ignorer cet aspect. L’apport des TIC vers l’usager n’est plus à démontrer, les ventes de GPS, premier pas vers l’Assistant Personnel de Mobilité (APM) sont là pour le prouver. Nous aurons de plus en plus de données à forte valeur ajoutée pour mieux et moins nous déplacer. Mais les TIC pourront mettre à disposition de plusieurs acteurs publics de nouvelles données, de nouveaux savoirs, donc de nouveaux outils de maîtrise et de pilotage. La question immédiate qu’il nous faut nous poser est de savoir comment les TIC peuvent permettre de mieux rationaliser les systèmes de production, d’échange et donc de rationaliser les transports de marchandises et de transport de personnes.
L’utilisation des TIC, technique moderne et performante d’information et de communication, peuvent contribuer à l’optimisation des déplacements en agissant aussi bien au niveau des usagers que des responsables des réseaux de transport.
Ils permettent de mettre en place différents outils d’information et de gestion des transports dans une optique de développement durable et dans un souci d’économie et de plus grande efficacité.
D’autre part, intervenant sur les ondes de la Chaîne IIl (Radio nationale), Azouaou Mehmel, directeur général d’Algérie Télécom (AT), s’est voulu rassurant quant à l’arrivée de la 3G en Algérie. Selon lui, La 3G est «une technologie d’accès parmi tant d’autres, et il a été prouvé dans tous les pays qui l’ont adoptée qu’elle ne constituait pas une menace pour les opérateurs fixes dans la mesure où le haut et le très haut débit ne peuvent être fournis qu’avec des supports filaires, c’est-à-dire en fibre optique». «Le débit de l’ADSL va suivre le haut débit de la 3G afin de satisfaire une demande et offrir une diversité d’offres et de services», dira-t-il. On peut espérer qu’on en finira définitivement avec le 1 méga résidentiel et que les téléchargements seront beaucoup plus rapides.