Avec l’avènement du Cloud Computing et de la domotique, nous sommes à l’ère de la gestion à distance et de la mutualisation des ressources informatiques et réseaux. Ces nouvelles technologies basées sur la large bande, vont engendrer de nouveaux besoins en matière d’infrastructures notamment pour les réseaux de transport.
Internet pourrait contribuer à l’économie africaine à hauteur de… 300 milliards de dollars d’ici à 2025, soit l’équivalent du PIB d’un pays comme l’Autriche, aujourd’hui, alors que sa contribution n’est que de 18 milliards de dollars par an actuellement, selon une étude élaborée par McKinsey Global Institute. Pour McKinsey, les voyants sont au vert sur le continent africain, dans le domaine des Tic de manière générale. Et c’est, en premier lieu, parce que certains Etats mènent des politiques volontaristes en matière de développement des infrastructures. « Le Kenya, par exemple, est le pays qui a investi le plus, souligne l’étude.En fait, « tous les Etats ont des plans agressifs, pour favoriser l’accès à Internet, développer les réseaux de télécommunications ou l’accès aux documents administratifs en ligne », y est-il écrit. L’étude relève par ailleurs qu’une nouvelle génération d’entrepreneurs est en train d’apparaître sur tout le continent. C’est ainsi que plusieurs start-up sont devenues des poids lourds du secteur ces derniers mois. C’est notamment le cas du sud-africain MXit, premier réseau social en Afrique, ou du nigérian Jumia, une sorte d’Amazon africain qui a des ramifications en Egypte, au Maroc ou encore en Côte d’Ivoire. L’Algérie n’est malheureusement pas citée en exemple en matière de développement des TIC, dans l’étude en question. Pourtant, le pays investi massivement dans les nouvelles technologies. Le gouvernement algérien vient d’annoncer qu’elle va allouer environ deux milliards de dollars aux investissements destinés à développer des infrastructures haut et très haut débit durant les cinq prochaines années. C’est la ministre en charge du secteur des TIC, Mme Derdouri, qui en a fait l’annonce dimanche denier à Alger. Elle a souligné qu’avec l’avènement du Cloud Computing et de la domotique, nous sommes à l’ère de la gestion à distance et de la mutualisation des ressources informatiques et réseaux. D’évidence, ces nouvelles technologies basées sur la large bande, vont engendrer, sans nul doute, de nouveaux besoins d’infrastructures notamment pour les réseaux de transport. Pour la ministre, les « véritables enjeux » des réseaux de communication haut et très haut débit à fibre optique résident dans l’édification d’infrastructures pérennes et évolutives s’adaptant aux exigences de nouveaux besoins de communications et aux nouvelles applications réseaux. Mme Derdouri a insisté sur le respect des normes dans la construction de ces réseaux pour assurer la fiabilité, la sécurité et l’interopérabilité, ce qui constitue un gage de disponibilité, de qualité de service et de confiance pour les utilisateurs, qu’ils soient professionnels ou grand public. Aujourd’hui, il est question d’identifier les nouveaux enjeux technologiques des réseaux hauts débits d’évaluer leur impact économique et de cerner les meilleures stratégies pour assurer la maîtrise de ces technologies aussi bien sur les plans des usages que de l’exploitation. Il y a également nécessité de développer la fibre optique sur les marchés du large bande et dans les domaines des technologies de transmission optique, notamment en ce qui concerne le contrôle des coûts ainsi que de la compétitivité pour les technologies optiques à large diffusion. Parler de fibres optiques, c’est évoquer un outil de productivité stratégie pour le déploiement du large bande et les défis qui vont avec. Dans la même lignée de développement des TIC dans le pays, il y a volonté actuellement de promouvoir le débit de l’Internet filaire en Algérie (ADSL) qui ne dépasse pas actuellement les deux mégas pour le grand public, qui sera augmenté avant la fin de l’année en cours. C’est le P-dg d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel qui le souligne. Les extensions, en termes d’équipements et sur la partie transport et les bandes passantes, sont prévues à cet effet. Ainsi, les offres d’Algérie Télécom en matière d’accès à l’Internet seront intéressantes. Algérie Télécom procède, actuellement, au remplacement des câbles en cuivre par la fibre optique pour rapprocher les équipements actifs au plus près de l’abonné, ce qui permettra de réduire les dérangements et les désagréments causés par les vols de câble, tout en améliorant la qualité de service