Actuellement et dans de nombreux pays, les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont utilisées dans la lutte contre le crime organisé et dans le démantèlement des filières criminelles. Des douaniers suffisamment dotés en moyens technologiques, cela leur permet de remonter l’information, de la traiter à temps et de l’exploiter opportunément. Une approche de coopération technologique, les pays voisins en parlent, suscitent le débat.
Un ensemble de dossiers, dont celui lié à la sécurité aux frontières, sont discutés, à l’occasion de conférences et de réunions entre hauts responsables de pays voisins. A l’évidence, la bande frontalière reste exposée aux risques du terrorisme, de l’extrémisme et du trafic de drogue et d’armes et cela suscite des inquiétudes, tout à fait légitimes dans ces pays. Aussi, il y a nécessité de préserver des frontières communes, et de consolider la coopération entre les pays voisins dans le cadre d’une unité sécuritaire intégrée, soutenue, avec des moyens modernes.
Aujourd’hui, la criminalité a beaucoup évolué. Les moyens de lutte aussi. Actuellement et dans de nombreux pays, les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont utilisées dans la lutte contre le crime organisé et dans le démantèlement des filières criminelles. Des douaniers suffisamment dotés en moyens technologiques, cela leur permet de remonter l’information, de la traiter à temps et de l’exploiter opportunément. Une approche de coopération technologique, les pays voisins en parlent, suscitent le débat. Il y a même convergence de vue entre certains pays comme l’Algérie et la Tunisie. Les deux pays travaillent à une coopération plus accrue en la matière, ambitionnant de renforcer davantage le développement dans les régions frontalières dans le domaine des TIC. Et ils multiplient les rencontres pour matérialiser de tels objectifs. Jeudi denier, et lors d’une conférence de presse animée à l’issue du forum tenu à Hammamet sur les TIC, la ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Zohra Derdouri a exprimé la volonté des deux pays à développer les régions frontalières dans ce domaine. Mme Derdouri a souligné lors d’un entretien avec son homologue tunisien El-Moungi Marzouki l’importance d’accorder un intérêt particulier aux régions frontalières en soutenant leur développement dans le domaine de l’information numérique, le roaming et en permettant aux citoyens d’avoir des communications téléphoniques à des prix préférentiels. Selon la ministre, les deux parties ont examiné la possibilité de développer les échanges entre les institutions et parcs technologiques permettant aux jeunes des deux pays à faire exploser leur génie dans le domaine des TIC.
La participation de l’Algérie en tant qu’invité d’honneur de ce forum traduit en fait l’intérêt de hisser au plus haut niveau les relations entre les deux pays. Mme Derdouri avait rappelé lors de son intervention devant les participants à ce forum que l’Algérie a adopté un projet et une vision politique visant à hisser son niveau en matière d’information numérique au niveau mondial. Elle a également mis en avant les efforts consentis par l’Algérie pour améliorer son réseau de télécommunications rappelant les démarches intenses qui seront lancées par les autorités publiques dans les prochaines années afin que tous les citoyens puissent bénéficier des prestations numériques. Dans le versant ouest, il y a également débat autour de la coopération en matière numérique. En effet, les participants à la 2ème conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières, organisée également jeudi dernier, à Rabat, ont réitéré, leur engagement à poursuivre leur soutien aux efforts consentis par chacun des pays frontaliers en vue de sécuriser les frontières communes. De même, ils ont décidé de renforcer les capacités des Etats de la région en matière d’équipements et de technologies nouvelles à même de permettre de mieux sécuriser les frontières.
L’accent a également été mis sur la nécessité de mobiliser les ressources financières adéquates pour le soutien des projets et des actions de coopération bilatérale, régionale et interrégionale dans le domaine de la sécurité des frontières et des nouvelles technologies. Les pays voisins se sont engagés dans d’importants projets pour développer la société numérique. Seulement voilà, il existe une réelle fracture numérique entre pays, c’est un handicap que ces Etats tenteront certainement de surmonter dans les années à venir.