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C’est au siège d’Algérie Télécom à Alger que s’est tenue, dernièrement, une conférence «workshop» sous le thème de l’implication des jeunes dans le développement des TIC en Algérie. Cette initiative qui intervient à l’occasion de la manifestation annuelle «Social good Summit» qui se tient à New York. En effet, ce workshop a eu le soutien du bureau PNUD d’Alger (Programme des Nations unies pour le développement) par la présence de Mme Christina Amaral, Coordinatrice Résidente du SNU et Représentante résidente du PNUD Système des Nations Unies en Algérie / PNUD et la participation de l’Université des sciences et des technologies Houari Boumediene (USTHB).
«Les jeunes représentent la force et l’avenir, tout repose sur les ressources humaines, il existe des pays qui n’ont aucune ressource naturelle mais avec des ressources humaines compétentes ont pu bâtir de fortes nations» souligne Mehmel Azzouaou, PDG d’Algérie Télécom lors de son discours d’ouverture et mettant en place la demande et propose son offre en disant que « le développement des TIC ces dernières années a créer d’énormes cahiers de charges, d’où le besoin de sous-traiter des projets avec des entreprises compétentes ». Pour sa part, Mme Christina Amaral s’est félicitée de cette initiative car dit-elle « le développement des nouvelles technologies jouent déjà un rôle prédominant dans la vie quotidienne des gens. » en ajoutant que « cela rapproche les gens et les cultures et permet d’effacer les distances » tout « en créant des emplois ». Elle a assuré aussi que le PNUD donnera tout le soutien nécessaire à Algérie Télécom dans son initiative d’aider les jeunes à créer leur propre entreprise pour favoriser le développement des nouvelles technologies.Algérie Télécom poursuit depuis plus d’une dizaine d’années un programme de coopération avec l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej). Ce programme consiste pour l’opérateur public des télécom en Algérie en l’offre de perspectives d’emploi et de marchés aux jeunes entreprises ayant bénéficié de crédits de création et de financement de leurs activités. « Et pas que cela » nous dit Mehmel Azzouaou relayé en cela par des jeunes entrepreneurs qui ont pris part aux débats et qui ont exprimé leur satisfaction. De plus, des formations pour ces très petites entreprises -TPE-, qui ont déjà des compétences techniques lies aux métiers de la téléphonie, sont fournies et consistent surtout pour les employés et les gérants de ces TPE en des recyclages, de mises à jour de leur savoir ainsi que des perfectionnements selon un cahier des charges précis. L’un deux dira que « avec Algérie Télécom, j’ai appris à mieux gérer et maintenant je vois mieux et loin ». D’ailleurs, selon les services de l’information d’Algérie Télécom, ce ne sont aujourd’hui pas moins de 53 microentreprises financées par l’Ansej qui sont engagées dans des chantiers auprès de l’opérateur historique. Elles sont prise en charge par ce dernier pour les épauler et les former pour devenir des entreprises fiables d’autant plus, comme le dit si bien le PDG, « il y a beaucoup à faire et nous avons besoin d’entreprises spécialisées qui travaillent bien et qui réalisent vite ». Selon la documentation fournie, il est prévu, selon Algérie Télécom, la réalisation de 902 sites répartis sur le territoire national en 2013 et 1039 sites en 2014, soit un total de 1941 sites. Par site, Algérie Télécom entend des espaces techniques ainsi qu’un réseau de distribution vers l’abonné final. Ce partenariat n’en est qu’à son début, mais il donne déjà des signaux positifs, que ce soit dans le développement d’un écosystème dans les télécom mais aussi comme exemple pour d’autres secteurs d’activité. La création de l’entreprise est aussi et avant tout la création de valeur mais aussi d’emploi.
