11 décembre 2024

C’est sérieux, Chinois et Sud-Coréens veulent croquer la Pomme !!!!!

pommeLa nouvelle a de quoi nous réjouir en ces temps où le Docteur Folamour est américain et bien bronzé et veut utiliser en Syrie le meilleur du high Tech US de la mort, pour mieux assoir la domination technologique et numérique de l’Oncle Sam sur le monde ! En effet, la lecture des dépêches nous apprend que les deux géants étasuniens de l’IOS ont de bonnes raisons de trembler, car Chinois, Sud-Coréens et pas seulement, veulent croquer la Pomme !
Pas la pomme d’api, naturellement, mais celle de la célèbre marque créée par Steve Jobs ! Je vous le dis encore, il y a de quoi être content à l’idée de savoir que le Sud, avec son élite de puissances émergentes, va tailler finalement des croupières numériques aux mastodontes de l’OS mobile. En effet, depuis quelques semaines, plusieurs informations confirment l’intention grandissante de la Chine, de Taïwan, de l’Inde et de la Corée du Sud d’assurer leur indépendance technologique face aux deux géants américains Apple et Google qui dominent outrageusement le marché mondial. Il y a quelques mois déjà, l’académie chinoise de recherches en télécommunications, qui réunit le nec plus ultra de la matière grise numérique au pays de Lao Tseu, a alerté Pékin de la « forte dépendance de l’industrie locale du mobile vis-à-vis d’Android ». Mieux qu’une alerte, la mobilisation est donc sonnée ! Pour devenir les maîtres incontestables du meilleur des TIC sur leurs propres territoires, les grands fabricants asiatiques mettent le paquet technologique. D’autant mieux qu’ils disposent du marché le plus vaste à conquérir qui soit : L’Asie-Pacifique qui offre le plus fort potentiel d’internautes, donc de clients potentiels, d’ici à la fin de la décennie, selon les données de Mashable, site d’actualité et blog d’information fondé par l’Ecossais Pete Cashmore. Ce site Web, qui est une référence, se concentre principalement sur les actualités fournies par les médias sociaux, mais traite aussi des nouveautés et du développement de la téléphonie mobile, du divertissement, des vidéos en ligne, du monde des affaires, de la programmation Web ainsi que des technologies. Dans seulement quatre ans, la terre comptera ainsi un milliard d’internautes supplémentaires dont 6O% seraient basés en Asie-Pacifique. Logique donc que les Asiatiques se refusent alors à offrir ce gigantesque marché aux deux mastodontes californiens. De manière immédiate et plus concrète, de nombreux projets ont été dévoilés à ce sujet… Ils ne laissent rien augurer de bon pour les Amerloques. D’abord le Taïwanais HTC qui a laissé filtrer dans la presse américaine, notamment dans le très sérieux Wall Street Journal, qu’il comptait s’écarter d’Android pour développer son propre OS mobile qu’il destine particulièrement au vaste marché chinois. Et le projet serait déjà au stade de prototype et serait en attente de validation par les autorités centrales à Pékin. L’autre offensive importante provient encore de Chine et n’a pas été du goût de la firme à la célèbre pomme. L’affaire a d’ailleurs fait la Une des principaux titres de la presse spécialisée et économique. Et on le comprend bien puisque Google s’est fait chiper le stratège Hugo Barra par le Chinois qui monte, Xiaomi en l’occurrence, qui l’a nommé vice-président. Rien moins que ça… Ni Barra, ni Xiaomi ne sont connus du grand public, y compris de beaucoup de geeks algériens, mais ça ne saurait tarder car l’affaire est sérieuse et aura des répercussions sur le devenir des Smartphones de plus en plus intelligents. Hugo Barra était depuis trois ans vice-président de la division Android de Google. En effet, Xiaomi n’a pas fait un pont d’or à n’importe qui, même si en Occident cette société chinoise de High Tech est parfaitement inconnue. Mais elle ambitionne quand même de devenir en Chine ce qu’Apple est ailleurs dans le monde. D’ailleurs, elle ne cache pas que sa stratégie s’inspire justement de celle menée par Steve Jobs chez Apple. Et, tout comme Steve Jobs, elle a créé un esprit « cool et branché ». A l’image de de son premier dirigeant, Monsieur Lei Jun, qui se donne des allures de Jobs dans des conférences qui font penser aux célèbres Keynotes. Par ailleurs, l’un des fondateurs de Xiaomi a, paradoxalement, fait ses armes chez… Google. La stratégie fonctionne du tonnerre du diable étant donné qu’en Chine, les smartphones labellisés Xiaomi se vendent comme des nems et plus même que les iPhone ! Ça ressemble à l’iPhone mais avec un tarif bien plus attractif… Enfin, last but not the least, la troisième affaire dérangeante de la semaine pour Apple, a des chances d’être encore plus redoutable en termes de concurrence asiatique face aux Goliath américains. L’offensive vient précisément du colosse Samsung qui est par ailleurs le premier partenaire de Google avec Android. Le géant du pays du Matin calme, a désormais l’intention de s’éloigner de Google pour s’allier à Intel avec le projet Tizen. Et, ainsi, attaquer à la fois en Asie et en Occident avec ses célébrissimes et cultissimes Galaxy. Les deux associés comptent présenter donc, en octobre, lors de la DevCon, une conférence Samsung dédiée aux développeurs du 27 au 29 octobre à San Francisco. Le projet va s’accélérer comme le promet Lee Young Hee, vice-président exécutif de la division mobile de Samsung qui indique que le lancement du système aurait lieu avant fin 2013. Il explique aussi que ce «  smartphone sous Tizen s’inscrira dans le haut de gamme. Cet appareil sera le meilleur produit équipé des meilleures spécifications ». Lors de son étude de marché sur les Smartphones et les OS mobiles, Gartner Inc., entreprise américaine de conseil et de recherche dans le domaine des techniques avancées, indiquait qu’au second trimestre 2013, plus d’un téléphone mobile sur cinq est vendu par le géant Sud-coréen. Et, lorsque l’on regarde le top 10 des fabricants, la domination des Asiatiques est indiscutable. Outre Samsung, le Chinois Lenovo promet pour sa part de ne pas être un simple figurant dans ce secteur en développement accru. Il occupe déjà la 3e place avec une progression de 131% en un an. L’étude en question a également révélé la force de frappe de Yulong, un autre fabricant chinois qui a évolué, lui, de 216% en écoulant plus de 10 millions de Smartphones en un seul trimestre. Selon Nicole Peng, directrice de la recherche chez Canalys, cabinet d’analystes indépendants français, « le principal défi pour ces marques est de parvenir à réduire l’exposition à leur marché intérieur et à croître à l’international ». C’est certainement vrai pour les marques à grans rayon d’action et à rayonnement international telles Lenovo ou Samsung, mais les autres peuvent parfaitement se contenter des marchés intérieurs. Pour le moment du moins. Ce qui ne va pas tout de même laisser beaucoup d’opportunité à Apple et Google pour se faire une place au soleil en Chine. Les géants américains d’aujourd’hui, peuvent devenir les nains de demain. Et pas seulement en Chine.

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