Avec toutes les tracasseries Et si Djezzy ne postule pas à la 3G ?

Ça chauffe chez les opérateurs télécom mobiles. Chacun des trois opérateurs a récupérer le cahier des charges et est entrain d’essayer de répondre.

Le 15 septembre étant la deadline sauf qu’à Ain Defla, lors d’une visite de travail, Moussa Benhamadi avait déclaré à l’APS que « l’opérateur Djezzy a été interdit de transférer ses avoirs vers l’étranger et cela l’empêche d’accéder au futur marché de la 3G en Algérie ». Déclaration très vite démenti. « tout cela ne pose réellement pas de problème » nous dit Farid B, analyste financier qui nous dira que « si j’étais à Djezzy, je n’aurait pas soumissionner à la 3G. Par contre j’aurais améliorer mon réseau et mis de logiciel de compression qui vont donner le même résultat que la 3G » tout en ajoutant que « vous savez en France, Bouygue n’avait pas de 3G , elle a attendu la 4G et cela ne l’a pas empêché de faire très bien son travail d’opérateur mobile et dans la data ». Enfin, dit-il « la data ne fait que commencer en Algérie, l’eco-système, les applications et les data-center ne sont pas encore développés. De plus, la demande n’est pas encore là. Avec du EDGE (Enhanced Data Rates for GSM), où à la limite du GPRS ((General Packet Radio Service), l’opérateur peut répondre à la demande qui est exprimée en attendant la venue de la 4G, qui à mon sens ne saurait tarder. ». Le GPRS est un système de transport de données découpées en paquets avec un débit 2 à 3 fois supérieur à celui du GSM et en général la facturation ne se fait plus au temps écoulé, mais au volume de données échangées et le débit théorique maximal en EDGE est de 384 ko/s. Mais alors Quelle est la différence entre EDGE et 3G? Je parle d’internet sur mobile. Quelle est la différence entre ces deux réseaux en termes de rapidité, qualité, disponibilité…?
Les importantes différences entre le réseau EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution) et le réseau 3G sont surtout liées aux vitesses de connexion respectivement proposées. Le réseau EDGE propose un débit moyen de 200 Kb/s (le kilobit par seconde est une unité de mesure du débit des transferts des données informatiques), des capacités parfaitement suffisantes pour télécharger de façon épisodique des vidéos, de la musique et pour surfer sur Internet. Le réseau EDGE couvre une plus grande surface que le réseau 3G, mais ce dernier offre des performances de transmissions plus importantes grâce à son débit supérieur à 384 Kb/s. Donc l’Edge se rapproche du 3G. Un spécialiste des télécom me dit « Oui mais.. » tout en ajoutant que cela dépend de ce que l’on veut faire. Pour la télévision, il me conseille la 3G même si dit-il « avec Edge cela marche aussi bien ». Ce qu’il faut surtout retenir c’est que la data existait sur les 3 réseaux télécoms mobiles et était très peu utilisé. Ce qui l’a popularisé est me semble-t-il le blackberry et ce qui l’a défavorisé est le prix de la bande passante mobile.
Si nous comparons les deux normes, à savoir l’Edge et la 3G, il n’y a pas une trop grande différence pour ce que l’on doit faire. Maintenant si le gouvernement électronique, la banque électronique, la vente par carte de crédit, le télétravail ainsi que l’utilisation des applications se développent alors, là, nous dit le spécialiste des télécom « on aura des goulots d’étranglement». Entretemps, les opérateurs planchent sur le cahier des charges et tout le monde attend leurs dépôts. Alors 3G ou pas 3G, mazal comme dirait l’autre.