La troisième génération (3G) désigne une génération de normes de téléphonie mobile. Elle est représentée principalement par les normes Universal Mobile Telecommunications System (UMTS) et CDMA2000, permettant d’atteindre des débits de l’ordre de 2Mbits/s. La 3G a été suivie par la 3G+ (ou 3.5G), la 3G++ (ou 3.75G), la 3.9G et enfin la 4G. La 3G tout court est une technologie en fin de vie. Le monde scrute et déploie la 4G.
La 3G arrive enfin. Est-ce une bonne ou mauvaise nouvelle? Une histoire à rebondissement. Plusieurs fois décalée, remise dans les tiroirs, en 2013, l’année de la 4G dans le monde, l’Arpt va lancer le cahier des charges de la 3G à destination des trois opérateurs et qui normalement nous avoue Karim, un accro de l’internet, devrait être sur le marché en décembre 2013.
Il y a longtemps, en 2004, un test a été mis en place par ATM et qui sera suivi par les deux autres opérateurs. Plusieurs fois, lors de conférence de presse de Amar Tou et après Haichour, alors ministre du secteur, disaient que la 3G serait disponible à l’ensemble des algérien à horizon 2007. En aout 2013, la 3G n’existe pas encore en Algérie alors que l’ensemble de ses 5 voisins sont déjà sur 3G et ils se projettent sur la 4G.
Quelques rendez vous manqués
Apres quelques rendez vous manqués qui ont pris trois années, nous revoilà à la case départ. Et cette fois ci Moussa Benhamadi annonce que « le lancement du processus de la 3G a été dissocié du dossier Djezzy, ce sont deux dossiers différents. Il ne faut pas les lier, il n’y a pas de concomitance. »
Le processus semble être enclenché et chacun espere que cela va aboutir. « Je suis fatigué de la 3G » nous dit Rachid Saib, responsable des ventes chez un grossiste avant d’ajouter «nous l’attendons depuis longtemps ».
L’autre grand aspect qui permet ou non la démocratisation de la 3G est sans contexte le prix. Et Saad Damma, CEO de Mobilis nous dit « nous attendons le cahier des charges » tout en mettant un bémol en disant que «le service ne sera pas disponible, au début, pour tous les Algériens». Ce n’est pas le contenu, ni les smartphones mais certainement le prix de l’abonnement à la 3G qui va bloquer la 3G. Les opérateurs ont du y réfléchir et on dans leur tiroirs des solutions qu’ils vont nous présenté.
Mais aussi paradoxale que cela parait, elle sera aussi demandée et courtisée par ceux qu’Algérie Télécom a dédaigné, c’est-à-dire la grande majorité des algériens. Un autre marché, nous dit Mohamed, vendeur dans une boutique informatique, qui nous dit qu’un « gros marché se prépare et qui est celui des équipements et accessoires qui vont avec la 3G ». Dans la même boutique se trouvait Karim, qui se défini comme architecte réseau, souligne que « comme la puce 3G ne va pas être mobile mais pratiquement fixe, au vu des prix normalement élevé au lancement, les opérateurs aurons un très fort stress sur leur BTS et leur réseau ». Karim vient de parler des entreprises et des particuliers qui vont utilisé la puce ou la sim 3G en fixe.
Il vient de poser un problème et les opérateurs mobiles ont certainement prévu cela et ont des solutions. Les opérateurs mobiles scrutent en permanence leurs entrées et savent que l’utilisateur de la téléphonie mobile est quelqu’un avec un pouvoir d’achat faible et où plus de 80% sont des prepaids.