11 décembre 2024

2013 International Supercomputing Conference ouvre ses portes L’exascale en ligne de mire

ISC 2013 ISC 2013_012013 sera certainement l’année du supercomputer en Algérie. Le premier ayant été installé à Medea. Mais qu’en est il dans le monde. cette année l’ISC’13 -International Supercomputing Conference- a ouvert sa 28e année – dans la ville de Leipzig à plus de 2362 participants et durera jusqu’au jeudi 20 Juin.
Mais alors c’est quoi le programme. Grandiose. Enorme. L’ISC’13 propose plus de 350 présentations techniques et la plus grande exposition de l’Europe pour le calcul haute performance avec plus de 150 des plus grands fabricants mondiaux. De plus, les fournisseurs et les organismes de recherche présenteront leurs produits et leurs réalisations lors de l’exposition qui se tient sur trois jours.Au cours de la séance d’ouverture, le professeur Klaus Peter Fahnrich de l’Université de Leipzig et directeur du centre informatique de l’université, a d’abord mis en avant sa ville et son université en disant que « Leipzig est une ville de la science et du commerce [?]et c’est l’une des premières places boursières de la planète qui a été fondée il y a 500 ans» en ajoutant que «  l’université a été fondée il ya 600 ans ». Il rappele qu’à la fin du 19ème siècle, Leipzig était l’une des 10 villes les plus riches du monde. L’ISC’13 a vu cette année l’entrée en matière de la Chine avec le supercalculateur Tianhe-2 qui a été a été nommé comme le système le plus rapide du monde dans la 41e édition de la liste TOP500 des meilleurs supercalculateurs au monde. Tianhe-2, ou Milky Way 2, compte plus de 3 millions de cœurs de processeur et peut atteindre une performance de 33,86 pétaflops / s selon le benchmark Linpack. Ensuite est venu le tour de Bill Dally, Chief Scientist de NVIDIA et vice-président de la Recherche et ancien chef du département des sciences de l’informatique de l’Université de Stanford. Dally a axé son discours sur le chemin parcouru de exascale qui aspire à produire une augmentation de 1000 fois par rapport aux niveaux actuels de performance des superordinateurs. Toutefois, il averti que se concentrer sur le comptage bascule par seconde ou les opérations en virgule flottante n’est pas significatif. Il parle, lui de rendement énergétique en disant que «Nous avons été tellement obsédés par comptage flops que nous pensons qu’ils comptent en termes de puissance, mais la communication à l’intérieur du système prend plus d’énergie que l’arithmétique,»Il donne alors ses solutions en disant que la question de la puissance peut être traitée par une mise à l’échelle de la technologie conventionnelle ainsi que l’innovation dans l’architecture des ordinateurs qui peuvent être s’il sont bien structuré plus efficace sans oublier l’amélioration des circuits.L’autre aspect qui permet de mieux utiliser les HPC est la programmation, un domaine dans lequel les outils de programmation ne sont pas encore suffisamment fiables, de sorte que les programmeurs font beaucoup de choses eux-mêmes. Pour atteindre l’exascale, il faut plus de travail d’équipe entre programmeurs, architectes et concepteurs d’outils, dira Dally tout en ajoutant que cela nécessite du temps et de la confiance. Il y a eu ensuite la présentation des prix ISC PRACE et le prix Gauss.
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