Tout le monde blâme les opérateurs mobiles pour la qualité mauvaise de la couverture mais une dernière étude vient de montrer que les smartphones sont aussi un coupable. Et donc par ricochet, les équipementiers. Et aussitôt dit aussitôt fait. Dirigés par le régulateur danois, huit pays européen se sont réunis pour demander au directeur général de l’Entreprise et de l’industrie de la Commission européenne un régime d’étiquetage pour les performances du récepteur dans les téléphones mobiles. Un système d’étiquetage de l’UE aura des répercussions profondes et permettra aux consommateurs et aux médias de pouvoir jauger la qualité des smartphones et les encourager à choisir plus soigneusement leurs smartphones.
La mise en place de cet étiquetage permettra non seulement à l’Europe de contrôler plus strictement les smartphones qui ne sont plus fabriqués en Europe mais aussi de faire une très grosse pression sur les équipementiers. L’autre partie est représentée par les opérateurs mobiles qui sont déjà confrontés à de nombreux défis avec un ARPU qui diminue, un nombre d’utilisateurs qui stagne ou croît légèrement, un trafic data qui explose sur leurs réseaux.
Il ne fait aucun doute que le smartphone est un appareil électronique intelligent beaucoup plus complexe ou aussi complexe que des micro-ordinateurs mais la plupart des gens l’apprécient, le suivent et l’achètent. Et pour que tout fonctionne correctement, les opérateurs télécoms, les équipementiers, les régulateurs mais aussi les associations de consommateurs doivent trouver un cadre commun pour le dialogue pour le bien de tous.