IT Mag : Un bref retour sur votre parcours ?
Mourad Mechta : Je précise d’abord avoir fait des études qui ont très peu de liens avec le domaine de l’informatique, vu que, depuis 2008, je suis diplômé en journalisme. Néanmoins, j’ai effectué un certain nombre de formations, notamment dans le droit des affaires, le webmastering, où j’ai appris la programmation. Mais de tout temps j’ai été un grand passionné des TIC. Une passion qui m’a d’ailleurs conduit, avant d’entrer dans le domaine du Web, à m’essayer dans le domaine de l’invention ; où j’ai déposé un brevet sur un concept de bornes multimédia.
Comment la transition s’est-elle opérée par la suite de journaliste, à inventeur pour finir par créer une entreprise dans l’e-commerce ?
En toute franchise, j’avais opté accidentellement pour le journalisme sachant que l’intitulé du choix sur la fiche de v?ux était sciences de l’information et de la communication. J’avais mal interprété la chose mais je suis tout de même allé jusqu’au bout. Mon envie de rester dans le domaine des TIC et d’y créer mon entreprise étaient tenaces et c’est au moment où j’ai pris connaissance sur le site du ministère de la Poste et des TIC du programme e-Algérie 2013, à l’époque, que j’ai décidé de prendre attache avec cette institution et de leur proposer mon concept de bornes d’informations publiques. J’ai réussi à décrocher une entrevue et à présenter à mes interlocuteurs mon idée. Ils l’ont bien reçue mais, à ce moment, vu que le cyberparc de Sidi Abdellah n’était pas encore achevé, je devais patienter avant d’y avoir accès et de bénéficier tant de ses fonctionnalités que des programmes de formation et de coaching qu’il devait offrir. Mon concept avait certes plu lorsque je l’ai proposé dans le premier appel à projets que le ministère avait lancé, mais vu son infaisabilité à ce moment-là, j’ai dû le ranger de côté. Je ne m’en suis pas arrêté là, puisque j’avais un plan B, la vente et l’achat sur Internet, sur lesquels j’avais entamé une réflexion.
Et alors ?
J’ai parcouru beaucoup d’entreprises et d’agences qui opéraient dans le Web mais aucune n’a pu me renseigner suffisamment sur les pré-requis pour lancer un site Web marchand du moment que cela n’a pas été fait. C’était en 2008-2009. J’avais en tout cas compris que l’e-commerce était un marché vierge. Donc je suis retourné vers le cyberparc mais cette fois-ci avec le projet Guiddini.com, qui a immédiatement reçu un aval, me donnant accès à l’incubateur afin de murir mon projet.
Pourquoi le e-commerce et pas autre chose ?
Au-delà de mon parcours académique, je suis issu d’une famille de commerçants. J’ai alors hérité de cet esprit commerçant si je puis dire. Du coup je me suis dit pourquoi ne pas mixer les deux et sortir avec quelque chose de bien.
Quelle sont les premières questions qu’on se pose quand on s’engage dans une telle entreprise ?
Que dois-je vendre; qu’est-ce que je ne dois pas vendre, suis-je capable de répondre à tous les besoins, d’où qu’ils proviennent, comment accompagner le lancement de mon site. Ce sont toutes ces questions que je me suis posées. Puis avec le temps, j’ai compris que l’un des aspects les plus importants pour un site Web, c’est de se faire connaître. Si j’adresse un fournisseur et que je lui présente un site peu fréquenté, peu connu, je comprendrai parfaitement qu’il refuse de traiter avec moi. Mon premier intérêt était tout compte fait de construire une relation de confiance d’abord avec mes fournisseurs en accorant toute la transparence nécessaire, notamment sur l’activité de mon site, le nombre de ses visiteurs, etc. D’ailleurs, c’est inévitable car pratiquement tous les fournisseurs avec qui je discute me demandent de leur démontrer que cela fonctionne afin qu’ils me suivent. Puis à dur et à mesure, ce sont d’autres problématiques qui apparaissent, surtout concernant la logistique, les questions liées à la livraison?
Et ça se passe comment avec les fournisseurs ?
Je reçois le plus souvent un bon accueil. Cela dit, le plus difficile, c’est de pratiquer une politique des prix qui ne lui porte pas préjudice surtout vis-à-vis de ses autres détaillants dans la mesure où même si je peux vendre bien moins cher car je ne stocke pas, je ne peux pas faire autrement que de m’aligner sur ce qui se pratique dans les magasins. Je n’arrive pas, pour le moment, à régler cette problématique. Tout le monde doit trouver son compte, surtout le consommateur. Mais il est vrai que c’est très difficile de trouver le compromis idéal.
merci pour votre excellent travail
bonne initiative ,
mais il faut renouveler le design de votre site guiddini
oui monsieur Ali
visiter le site maintenant
cordialement