L’Inde commence à montrer de quoi elle est capable. Après le software, maintenant c’est le hardware. Des revenus plus élevés, un plus large choix et des prix très intéressant ont intensifié la demande de produits électroniques en Inde et renforcé la nécessité d’améliorer l’écosystème du pays dans la fabrication électronique. C’est ce que montre une nouvelle analyse de Frost & Sullivan qui estime que le marché a généré plus de 3,79 milliards de dollars en 2012 et des estimations font que ce marché va atteindre les 10,67 milliards en 2016, ce qui fait une croissance énorme. Il reste que ce chiffre est très loin de ceux que dégage la Chine dans ce domaine mais l’association des métiers en électronique indienne est ce que les équipementiers mondiaux cherchent à investir dans des entreprises indiennes et mettre en place des usines de fabrication dans ce pays d’autant plus qu’il y a des initiatives du gouvernement indien pour améliorer le secteur manufacturier et dynamiser l’expansion du marché en mettant en avant les avantages de coût-efficacité et de talent de la main-d’œuvre qui est abordable. Les gouvernements de la Chine et de l’Inde viennent d’annoncer des plans pour mettre des milliards de dollars dans leurs industries de semi-conducteurs cette année même s’il y a aujourd’hui une hausse du coût de la conception des puces. Des experts en RH déclarent que si les Etats-Unis n’investissent pas dans ce domaine, les ingénieurs aux Etats-Unis devront aller en Chine ou en Inde pour travailler. Après le produit chinois qui a complètement inondé l’Algérie, est-ce le tour des produits électroniques indiens de prendre des parts de marché en Algérie. La question qui se pose est à quand le tour des entreprises algériennes ?