Les conférenciers, même s’ils ne sont pas allés jusqu’à nommer directement la Chine comme premier responsable de cyber-attaques, ont cité 19 cas différents de vol de secrets commerciaux d’entreprises comme General Motors et DuPont, dont 16 ont été perpétrés par les Chinois
Branle-bas de combat aux Etats-Unis. Après un commandement distinct affecté à la lutte contre la cybercriminalité, la Maison-Blanche a révélé sa stratégie liée à la protection de la propriété intellectuelle et industrielle et à la lutte contre le piratage. Victoria Espinel, coordinatrice au bureau à la protection de la propriété intellectuelle, le procureur général Eric Holder, et le secrétaire au Commerce par intérim Rebecca Blank ont animé une conférence de presse annonçant la nouvelle stratégie des Etats-Unis afin « d’atténuer le vol de secrets commerciaux des Etats-Unis » ainsi que le piratage.La liste des compagnies américaines affectées par les failles de sécurité est de plus en plus grande chaque jour, et le Washington Post a rapporté que des « cyber-espions ont piraté la plupart des institutions de Washington ». Ce qui a d’ailleurs poussé la Maison-Blanche à prendre une position ferme contre le cyber-espionage. Les positions nouvelles de la stratégie contre le vol de secrets commerciaux, à la fois par le cyber-espionnage et l’espionnage plus traditionnel, considéré comme une menace majeure pour l’économie et la sécurité américaine, décrivent une série d’initiatives visant à réduire cette menace.
Les conférenciers, même s’ils ne sont pas allés jusqu’à nommer directement la Chine comme premier responsable de cyber-attaques, ont cité 19 cas différents de vol de secrets commerciaux d’entreprises comme General Motors et DuPont, dont 16 ont été perpétrés par les Chinois. Les initiatives sont assez larges et non spécifiques, ce qui soulève la perspective d’une augmentation des restrictions commerciales sur les produits dérivés de secrets commerciaux volés, une réponse plus agressive diplomatique à ces vols, et un engagement à une coopération accrue entre les services répressifs et les services de renseignement et le secteur privé qui doit mettre en garde des menaces émergentes, une initiative déjà en cours à la suite d’un ordre exécutif signé récemment.
Le hacktivisme fait également une apparition surprise dans la nouvelle stratégie, citant WikiLeaks et LulzSec comme représentant une menace dans la mesure où les utilisateurs qui y recourent pourraient « se servir des outils d’espionnage économique contre les entreprises américaines, organismes ou autres entités ».
L’administration espère sans doute sa position forte sur le vol du secret d’affaires augmentera le soutien pour une loi comme le renouvellement CISPA, encore un projet de loi très problématique, et dirige les agences d’évaluer les lois actuelles afin de déterminer si une législation supplémentaire est nécessaire.