« L’avenir des TIC est intimement lié à la confiance des cadres algériens », déclare Moussa Benhamadi, ministre des PTIC
Au cours d’une conférence de presse qui s’est déroulée au sein de l’Amphithéâtre du ministère, Moussa Benhamadi est revenu sur trois thèmes : l’incendie de la Grande-Poste, le projet de loi et la 3G/4G. Pour l’incendie, il dira que « pratiquement tout est remis en place », ce que confirmera Mehmel Azzouaou, PDG d’Algérie Télécom, qui dira que « tout re-fonctionne », ajoutant qu’« Algérie Télécom doit se moderniser car l’infrastructure est très importante aujourd’hui ». Chiffres, graphe et image satellitaire à l’appui, il donnera les explications en disant que « le central Liberté devait être remplacé à partir du 21 décembre ». Les deux centraux « Larbi Bern M’hidi » et « Liberté » ont été remplacés par des MSAN permettant, dira-t-il, « une meilleure qualité de service ». Et pour la première fois, un PDG s’excuse officiellement pour le désagrément qu’a subi sa clientèle. Concernant le projet de la loi des télécoms qui remplacera la loi 2000-03, « qui a déjà 12 ans et promulguée au moment où les TIC étaient encore en devenir », il « prendra en charge les TIC mais aussi le contenu », sans que le ministre s’attarde sur la question. La nouvelle loi sera déposée au sein de l’APN pour discussion. Pour le passage de la 2G vers la 3G/4G, le ministre dira que « ce sera pour le premier trimestre 2013 pour peu que le problème OTA soit définitivement réglé ». Revenant sur la genèse de la 3G ou la 4G, il dira qu’« à aujourd’hui, l’UIT -Union Internationale des télécoms- n’a pas défini la 4G. Nous allons partir sur la 3G et laisser les opérateurs choisir la version » tout en ajoutant comme pour faire de la pression « et dans trois années nous passerons à la 4G ». Revenant sur la 4G, il dira que « les terminaux sont encore trop cher, ce qui fera que si on choisit d’aller vers la 4G, très peu de nos concitoyens pourront se permettre cette norme ». Dans le projet de télécom 2.0, le ministre parlera de dégroupage et portabilité. Le dégroupage permettra de « libérer » les ISP et la portabilité libérera le client. L’autre information importante est la déclaration de M. Mahloul, DG d’Algérie Poste qui dira que « très prochainement, Algérie Poste passera vers la Poste bancaire ». Entre-temps, une grève a été déclenchée et Algérie Poste s’arrête. Revenant au domaine télécoms, « il y a un retard », affirme Mehmel Azzouaou, PDG d’Algérie Télécom lors de la conférence « Modernisation d’Algérie Télécom » qui s’est tenue à l’Amphithéâtre du Mptic le 28 décembre dernier, avant d’ajouter que « les TIC sont devenus un besoin fondamental ». Il a débuté son exposé par donner des indicateurs. 3,2 millions d’abonnés au fixe au 30 septembre, 47 000 km de fibre optique reliant 1 541 communes tout en attestant qu’« il y a obsolescence de l’infrastructure mais aussi du réseau capillaire ». Les spécialistes des réseaux télécoms parlent d’une couche qui manque.
Concernant l’incendie de la Grande-Poste, il dira que ce sont deux centraux – « Larbi Ben M’hidi » et « Liberté » – qui sont touchés. Ces deux entités ont été installées « en 2004 » et « touchent 78 000 abonnés ». « Dans le cadre de la modernisation du réseau d’Algérie Télécom, 5 centraux – Liberté, Ben M’Hidi, Aïssat Idir, Mustapha Bacha et Bir Mourad Raïs- vont être modernisés en utilisant une « architecture distribuée et déconcentrée » grâce au MSAN et en utilisant de la fibre optique car « le vol de fibre en cuivre est devenu un fléau pour Algérie Télécom ». Il ajoutera que grâce à cette nouvelle architecture, la qualité de service sera améliorée. Il ajoutera que « les anciens centraux entaient idéaux pour la voix mais ne sont pas pratiques pour la data ». En effet, le business des opérateurs de télécommunications repose sur la commercialisation de services de voix principalement. La plate-forme de production de ces services est globalement constituée de deux composantes : le « réseau » et le « système d’information technique et commercial ».
Le « réseau » d’un opérateur consiste en un ensemble de réseaux (réseau de transmission, réseau de commutation, réseau d’accès, réseau de signalisation, réseau intelligent, réseau de gestion), chacun réalisant une fonction particulière dans le but de fournir un service au client. Avec l’évolution des réseaux vers l’IP, le réseau de commutation de circuit migre vers une nouvelle architecture appelée NGN (Next Generation Network).
Cette dernière émule le comportement du réseau de commutation de circuit. Avec l’avènement des accès large bande, le réseau cœur évolué vers l’architecture IMS (IP Multimedia Subsystem) qui fournit des services multimédia (Internet, téléphonie sur IP, IPTV, Présence, messagerie instantanée…). Pour bien faire, il mettra en avant « le manque d’espace pour les équipements » qui doivent être climatisés et avec une électricité stable et secourue tout en mettant en avant le fait qu’il y a « une prise de conscience dans l’importance de ces sites ». Enfin, pour terminer son exposé, Mehmel Azzouaou promet de déployer le maximum de lignes pour le premier trimestre de 2013.
alger ce n’est pas l’algerie .Qu’en est il du reste du pays, jusqu’à quand devrons nous subir le dictat de cette entreprise. Avec les »cadres » qui la dirigent ce n’est pas demain qu’on verra la lumiére. Utiliser des termes techniques pour épater la galerie n’a jamais résolu les problémes . pour cette entreprise ce sont ses supposés cadres qui sont « OUT » et avec le meilleur matériel du monde ils resteront au meme endroit , derniers. à bon entendeur salut.