Il n’y a pas si longtemps, à peine une dizaine de jours, Mehmel Azzouaou, PDG d’Algérie Télécom, au cours de la journée des cadres des télécoms au Cyberparc de Sidi Abdellah, avait donné ce jugement : « Le constat que je fais, c’est qu’il y a un très grand retard à rattraper par rapport à nos investissements et par rapport à nos réalisations sur le plan des infrastructures. » Il n’a suffit que d’un petit feu au niveau de la Grande-Poste pour que tout s’arrête : Algérie Poste, Air Algérie et beaucoup d’autres entreprises et administrations. On touche du doigt même là où ça fait le plus mal. Même si on fait semblant de ne pas comprendre, le réseau et son corolaire l’infrastructure télécoms sont importants et les fibres optiques doivent être bien protégées, bien sauvegardées et surtout bien maintenues. Pour tous les acteurs du marché, il s’agit d’un enjeu majeur. La question centrale qui a traversé les débats après l’incendie est certainement quelle peut être la meilleure façon pour soutenir et protéger cette infrastructure. Nous sommes en pleine mutation. Aujourd’hui, quoi qu’on en dise, les TIC sont présentes directement ou indirectement. Nous ne pouvons pas imaginer qu’une entreprise n’ait pas besoin de connexion, qui fonctionne sans un intranet, et qui ne soit pas connectée sur le monde extérieur à travers Internet. D’ailleurs, pour les Nations unies, le haut débit a été classé comme un besoin vital au même titre que l’eau et l’électricité. Et la demande en datas va aller crescendo et nous pouvons imaginer les retombées sur les citoyens grâce au e-gov., sur l’éducation, sur l’économie, et d’autres secteurs d’activité. En cette fin d’année, que dire de 2012 ? Une bonne moisson ou une mauvaise année ?