Passant de l’idée à la pratique, octave.biz, une société de création de sites e-commerce, vient de s’installer en Algérie et lance les « rencontres du e-commerce »
« Ces rencontres, nous dit Selim Mazni, Country Manager et chargé de développement, servent à créer mais aussi à fédérer un grand nombre de personnes autour du e-commerce. Elles seront organisées tout au long de l’année. » La première rencontre organisée par Octave a eu lieu à la Veranda, animée par Selim Mazni, télécommande à la main, qui déroule un PowerPoint donnant des informations mondiales mais plus françaises sur le e-commerce. On y a apprend que la Grande-Bretagne est le pays où le e-commerce est le plus développé avec plus de 300 000 sites Internet, suivie de l’Allemagne avec 250 000 sites. Il décortique les données en disant que « 20% des sites de e-commerce ont une moyenne activité et que 80% ont une activité faible ». Par activité moyenne, il dira que c’est un site qui fait au moins 4 000 transactions par jour et que la faible activité est représentée par un site qui fait entre 400 et 500 transactions par jour. Octave.biz a été crée en 1998 par Christophe et Michel Perrinet, deux frères passionnés d’informatique et d’innovation basée autour d’un noyau d’une gestion commerciale qu’ils ont baptisée Octave. En 2004, ils décident de s’attaquer à des sites e-commerce entièrement connectés à Octave afin de faciliter le quotidien des e-commerçants. « En 2012, nous sommes à Alger et nous venons d’ouvrir un bureau à Alger car nous pensons que le e-commerce est une opportunité formidable, tout à fait adaptée au contexte de l’Algérie », nous dit avant la conférence Selim Mazni. « Le e-commerce ne nécessite pas nécessairement du e-banking », dit-il en continuant sa présentation avec les modes de paiement qui existent dans le monde mais, ajoute-t-il, « la disponibilité du paiement y contribue largement » tout en donnant des exemples où le paiement électronique n’est pas nécessaire grâce aux points relais. Un point relai est pour l’interlocuteur un endroit où le client va non seulement payer sa marchandise mais aussi la récupérer. Il ajoutera qu’« au lieu d’aller à droite et à gauche pour chercher une marchandise, il n’aura qu’à se connecter au site et à choisir son produit. Le point relai faisant le reste ». Pour que la transaction soit totalement électronique, c’est-à-dire la commande, le paiement et la livraison, il dira qu’il y a encore aujourd’hui des problèmes juridiques à régler et que cela a été fait en Europe grâce à la vente par correspondance. Avec la pénétration rapide de l’Internet en Algérie où l’on estime qu’il y a 5 millions d’internautes, le commerce électronique ne s’est pas développé car il manquait la couche de la vente par correspondance.
Comment est géré, dans la démarche exposée ci-dessus, le cas du petit rigolo qui commandera une douzaine d’armoires normandes, heu pardon… de coffres berbères, et qui n’ira jamais au point relai récupérer et payer sa commande ?
Bonjour, nous « algériens » que nous sommes n’avons pas « seulement » compris ce que « e-commerce » stand for ! Un point à la ligne.
Oui le commerce électronique est en quelque sorte une évolution de la vente par correspondance et le catalogue papier des produits à la vente s’est transformé en un « site web hébergé » sur la toile.
Maintenant, pour acheter en VPC, on remplis le petit formulaire dans le catalogue, on y choisis les produits que l’on veut acheter et on envois le tout par lettre à l’adresse figurant sur le formulaire papier.
Le problème, c’est que « algériens que nous sommes » nous avons oublié ce que veut dire « s’abonner à un journal ». Les formulaires d’abonnements aux magazines et aux média ont disparus ! Nous n’avons pas pris l’habitude de la VPC. (Ce n’est qu’un exemple celui des journaux et des magazines).
Et puis sur le net, on paie avec quoi ? Un chèque ? un e-cheque ? un numéro de carte CCP ou bancaire ? Oui et pourquoi pas ! Mais cette transaction doit se faire en toute « sécurité » via un procédé sécure, qu’il soit un formulaire ou toute autre méthode simple à mettre à disposition et du vendeur et du client potentiel.
Tiens y’a-t-il déjà une loi sur la vente par correspondance en Algérie avant de parler de e-commerce. Si oui … nous pouvons la développer pour englober le e-commerce.
Tiens, supposons que les banques sont OK et que des diapositifs ont étés mis en œuvre afin que le e-commerce soit réel en Algérie … Qu’en est-il de la logistique ?
A combien Algérie Poste pourra acheminer un colis comprenant une unité centrale + écran 19″ + boitier combo (clavier souris + enceintes) d’Alger à Mostaganem ? et qu’en est il du délai … des conditions de transport … etc etc. Là aussi, faut-il compter sur les services de courrier « privés » ?
Ailleurs le e-commerce, rend possible de trouver moins cher un produit sur le net que dans la boutique du quartier. Le client ne paie pas trop de frais de transport « shipping ». Le cas « Algérie » sera-t-il différent ?
Le e-commerce repose sur la loi, désolé mon cher Monsieur Selim MAZNI, mais le e-commerce a besoin, à vraiment besoin du support du secteur bancaire ! Et j’insiste là dessus. Parce que dans l’île de Robenson Cruzoé, un site web ne représenterait que dalle devant une noix de coco !
Dîtes-moi comment ferais-je pour que le business de tirage de photos à prix discount se dévellope en Algérie. Voilà, tiens je me mets à « la photo » maintenant.
J’ai envie de créer une entreprise et de lancer un site web : http://www.lifito.dz, un site à la Picasa ou Flickr sur lequel les internautes algériens peuvent créer des comptes, héberger leurs propres photos de vacance et de famille … et à travers lequel j’offre une service d’impression de photo … genre 3 DA la photo 10x15cm.
Comment serais-ce possible sans le duo e-commerce + e-bank sécu !?
Cdiscount.com et LDLC en France font comment alors ? … les clients paient dans la point Kiala ? Mais arrêtez !
Déjà que les opérateurs de téléphonie mobiles ont transformés les buralistes et les boutiques vendant du tabac en les transformant en point de vente et de recharge de « crédit d’appel » … nous sommes entrain de se diriger à transformer ces mêmes endroit en un lieu de « blanchiment d’argent » ?! … C’est carrément un encouragement du marché informel ! … biensur biensur « informel mais bien légal ! »
Sinon la grimace y en a ceux qui peuvent l’enseigner 🙂
Salutations amicales
Bonjouuuur, rapport intéressant à plus d’un titre !
Il semblerait que le seul problème qui subsiste encore en algérie relève de la réglementation relative à la « monnaie fiduciaire » : tout paiement par CARTE, SUR LAQUELLE FIGURE UN MONTANT, EMISE PAR LE SITE MARCHANT est prohibé.
Par contre, à notre connaissance, rien n’interdit une personne de consulter un catalogue, papier ou numérique, faire un choix, commander et payer en recevant une preuve de paiement.
Mais alors quelles garanties sont données à l’acheteur:
– d’être livré
– que la livraison corresponde bien à ce qui est commandé
– Qui est responsable de quoi dans la chaîne commerciale…
– Etcc…
Tous ces problèmes et bien d’autres…ont aujourd’hui des solutions sont aujourd’hui résolus !!
M. M. MEZOUED – CONSULTANT BUSINESS DEVELOPPEMENT
bonjour,
je souhaite vous informé qu’il y a une initiative sur le sujet et un projet en cour
paiement en ligne et une conditions en Algérie, pour garantir le services et les commandes.
il y a des sites qui existe et qui font du paiement à la livraison, et qui souffre de fausse commande
https://www.facebook.com/groups/436011623128137/
salutations
En effet le e-commerce, pose beaucoup de questions. Merci d’ouvrir le débat avec des questions aussi précises et constructives.
Nous avons bien l’intention de répondre progressivement à l’ensemble des questions à l’occasion de nos prochaines « rencontres du e-commerce ».
Comme vous l’avez compris, la première « rencontres du e-commerce » avait pour but de défricher le terrain, de poser à tous le débat, de partager notre vision des enjeux et du potentiel marché sans sous-estimer l’ensemble des difficultés à résoudre … et en effet nous n’en manquons pas !
D’ailleurs, notre expertise et nos années d’expériences nous permettent aujourd’hui d’envisager l’ensemble de la chaîne de service indispensable à un e-commerce de qualité qui puisse être profitable.
En fait, nous devons aborder un grand nombre de sujet :
• Juridique : trouver le cadre juridique permettant la vente à distance. En effet, la matérialisation du paiement, son lieu, son moyen est déterminant pour être légal et formel.
• Numérique : créer la confiance numérique au travers d’un site web qui inspire confiance
• Technique : il est essentiel que le site web soit propre et bien construit. Que l’expérience de l’internaute soit agréable et l’incite à devenir prescripteur de la solution …
• Web-Marketing : pour avoir des visites sur votre site web, il est utile de mener une stratégie de web-marketing structurée et importante.
• Sourcing produit / Achat : Pour assurer un site toujours bien achalandé, il est important de gérer le réassort produit correctement. Ainsi, une bonne chaîne des achats doit permettre de réapprovisionner rapidement auprès du fournisseur dès que les stocks deviennent critiques … et retirer du site web l’article qui n’est plus en stock si l’on veut que l’internaute soit toujours satisfait (d’autres stratégies peuvent être adoptées, mais elles doivent toujours préserver la satisfaction client)
• Logistique : La préparation de colis doit être très sérieuse car toute erreur d’envoi entraîne une insatisfaction forte chez le client et une gestion difficile de la réclamation.
• Transport/Livraison : Il est important de bien maîtriser le transport. Après évaluation du partenaire transporteur, le commerçant doit s’assurer de la qualité du transport … quitte à mettre en place sa propre flotte de transport afin de maîtriser ce maillon-là !
• Paiement : Evidemment, les solutions de e-paiement et son cadre juridique nous faciliterait beaucoup la tâche. Aujourd’hui en effet, nous sommes obligés de palier à son absence. Les solutions que nous mettons en place sont adaptées à un certain type d’activité et ne devrait pas être un frein majeur.
• Relation client : il est essentiel de créer la confiance avec l’internaute en l’accompagnant sérieusement. Un centre d’appel disponible à toute heure, une possibilité de communication par Chat, des échanges par mails réguliers pour l’informer de l’avancement de sa commande sont autant d’éléments de réassurances nécessaires pour instaurer une confiance alors qu’aucun contact physique n’est possible.
• Gestion des retours et insatisfaction client : La gestion de la reverse-logistique, de l’autorisation de l’internaute insatisfait à retourner simplement un produit est souhaitable pour installer la confiance numérique. Il est donc important d’organiser une logique de point de collecte pour faciliter cette opération et minimiser l’impact coût.
• Enfin, la gestion du risque financier lié aux différents aléas de la vente par internet doivent être bien mesuré (assurance, vols, cas de paiement à réception aléatoire, …) et éventuellement avoir une répercussion sur le prix de vente pour couvrir ce risque.
En effet, un projet de e-commerce sérieux ne s’improvise pas et nécessite des moyens financiers non négligeable. Heureusement que les perspectives économiques sur le long terme sont particulièrement attractives pour que des PME Algériennes nous confient leur projet.
Courant janvier, nous ouvrons les premiers sites web ainsi que toute une organisation en propre résolvant l’ensemble de ces aspects-là. Nous serons heureux de vous faire partager alors plus en détail toutes les solutions que nous avons mise en place en vous présentant ces cas opérationnels.