20 janvier 2025

« Et que chacun parle » en attendant la 3G !

Que retenir de l’actualité de cette semaine ? Au moins deux informations que nous allons tenter de décrypter non sans une certaine dose d’humour, teintée d’ironie. Le dossier de la 3G est rouvert avec une nouvelle version. Décidément le chiffre 3 a la cote : 3G, 3 options dans une pièce de théâtre à 3 actes. Lever de rideau.
Le premier acte consiste à étudier la possibilité d’accorder la licence, par vente aux enchères, au plus offrant des trois opérateurs (encore un 3 !) activant en Algérie. Dans ce cas, une seule licence sera délivrée. Deuxième acte. Céder une licence pour chaque opérateur à des prix symboliques (15 millions de dollars), mais avec une taxation sur leur chiffre d’affaires entre 3 et 5%. Cette option vise à assurer des recettes régulières au Trésor public.
Troisième acte. Attribution d’une licence 3G à chaque opérateur désireux de l’acquérir, mais au prix du marché. Encore faudrait-il qu’il existe ce marché.
Précisons que ces 3 pistes n’ont pas été annoncés par le ministre, ni par un autre représentant du gouvernement. Ils sont cités par la très officielle APS citant étrangement « une source proche du dossier ». Reste que ces déclarations n’ont pas manqué de susciter un intérêt médiatique. Serait-ce un simple ballon-sonde pour jauger les prédispositions de l’opinion publique par rapport à cette affaire particulièrement sensible ou d’un réel projet ? Il faut attendre au tournant Moussa Benhamadi pour avoir au moins un son de cloche officiel. La 3G aura tenu en haleine durant toute l’année 2012 mais jusqu’à preuve du contraire, il n’y a rien de concret mais les normes ont avancé et on parle très concrètement dans le monde de la 4G. On se rapproche du chiffre 5. D’autre part, Algérie Télécom part en guerre contre les cybercafés informels ! Il s’agit selon Abdelhakim Meziani, directeur de la communication au niveau du groupe, d’une décision qui relève des autorités locales. Le groupe s’en lave les mains. «L’autorisation d’ouvrir un cybercafé ou la décision de fermeture ne sont pas de la compétence d’Algérie Télécom, mais des collectivités locales et daïras. Algérie Télécom a en règle générale une relation commerciale avec les cybercafés puisqu’elle vend des liens », a-t-il dit à la presse. La question qui se pose avec acuité est la suivante : comment des cybercafés ont pu travailler durant toutes ces années sans autorisation ? Le même interlocuteur trouve une parade : ces cybercafés qui existent illégalement utilisent généralement « leur ligne personnelle » pour alimenter un cybercafé. Face à la prolifération de ces espaces publics, les autorités ont tenté de maîtriser ce phénomène. Officiellement, l’objectif est de savoir avec exactitude leur nombre mais surtout d’avoir un oeil sur ce qui se fait à l’intérieur. Les cybercafés sont relégués au regard du législateur algérien à des établissements de divertissements et de spectacles. Cette perception, erronée selon plusieurs analystes, a engendré une situation qui n’encourage pas vraiment la création de ces espaces. Ils auraient pu être des lieux où les informations publiques seront accessibles comme les formulaires et les guides administratifs, l’organisation et les programmes d’activités des départements ministériels et de mettre en place des procédures online pour permettre une meilleure transparence de l’administration, et diminuer ainsi un tant soit peu les interminables déplacements des citoyens dans les services administratifs. Dans un autre registre, Mobilis fait œuvre utile en offrant aux 36 000 pèlerins des lignes prépayées, dotées d’un crédit initial, avec des tarifs préférentiels de communications et de roaming, fixés en accord avec le partenaire de Mobilis en Arabie Saoudite « Mobily ». Les SIM sont remises lors de la récupération des billets d’avion, au niveau des agences Air Algérie et des agences de voyages accréditées. Mobilis traduit ainsi dans les faits son slogan «partout avec vous», sans renier son ancien slogan «Et que chacun parle».

Une réflexion sur « « Et que chacun parle » en attendant la 3G ! »

  1. La 3G est un mythe en Algérie pour amuser les gens.
    Je crois que nous devrions passer directement nous préparer tout de suite à la 9G, si nous commençons maintenant nous avons des chances que la décision soit prise.
    Pour les cybercafés, j’imagine que si c’etait simple de pouvoir créer son activité sans avoir à se battre, les gérants n’auraient pas à trouver des subterfuges pour avancer.
    Mais Algérie Telecom devrait plutôt se concentrer sur sa Qualité de services c’est hautement plus important.
    Mais bon on a le droit de réver un peu…

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