Diaspora refait parler de lui. Mais Diaspora se cherche surtout. Après avoir juré la peau de Facebook, puis s’être orienté, par dépit sûrement, sur une stratégie de développement purement communautariste, en laissant le soin aux utilisateurs de détenir leurs propres serveurs de données, voilà que les fondateurs annoncent confier la totalité du développement du réseau à la communauté. Avec pour nom de code Github, les développeurs du monde entier sont appelés à contribuer à son développement. A vrai dire, il devient le premier réseau social dont le code source est libre. Les concepteurs misent sur un processus de développement graduel avant de confier totalement la gestion de diaspora à la communauté. L’objectif étant d’en faire un projet entièrement axé sur la communauté et géré par elle.
S. T.