2012 semble être l’année des virus et autres problèmes de sécurité informatique. La boîte de Pandore a été ouverte avec Stuxnet qui sera suivi par Flame et Gauss et d’autres encore qui ne sont pas encore connus. Après les ‘petits’ virus qui étaient assez inoffensifs, voilà maintenant que l’on s’attaque aux infrastructures critiques d’un pays. Après l’attaque des centrales nucléaires iraniennes, plus récemment un terminal pétrolier iranien par lequel transitent 90% du brut iranien avait été la cible d’une attaque de grande ampleur, sans oublier l’attaque des banques libanaises, la dernière attaque a visé Aramco, l’immense entreprise nationale saoudienne de pétrole qui a déclaré dans sa page Facebook (https://www.facebook.com/Saramcopage/posts/474783089213183) qu’elle a été obligé de fermer ses systèmes informatiques après la découverte, le mercredi 15 août, d’un virus informatique. Elle déclare tout de même que le code malveillant n’a pas affecté la production de pétrole. La Bourse a réagi immédiatement par une augmentation du prix du pétrole. De plus, Aramco a immédiatement réagi en isolant l’ensemble des ses systèmes de tout accès extérieur « comme une mesure de précaution à la suite d’une perturbation soudaine ayant touché certains secteurs de son réseau informatique », peut-on lire sur sa page Facebook. Il semble que le Moyen-Orient soit devenu une zone de choix pour les cybercriminels.