8 septembre 2024

Dans un entretien à la radio Chaîne 3, son PDG donne les orientations Algérie Télécom doit relever le défi du « client »

La convergence entre le monde de la téléphonie et l’univers IP laisse augurer une profonde mutation de l’offre mais aussi dans la façon de travailler avec comme postulat un accès simple, ubiquitaire, équitable et financièrement abordable aux infrastructures et aux services TIC
Grave mais aussi communicatif, Mehmel Azouaou, PDG d’Algérie Télécom, intervenant au cours d’une émission du matin de la Chaîne3, a souligné qu’« il fallait moderniser le réseau ». Pour ce qui est d’Internet, il affirme qu’« Algérie Télécom a fait des extensions » pour qu’il n’y ait pas de problèmes pour l’international mais que ce sont les couches intermédiaires qui posent problème tout en précisant qu’« AT s’attelle à faire des extensions sur les couches intermédiaires du réseau pour améliorer la bande passante garantie au client ». Les enjeux sont énormes car le trafic sortant est plus important que le trafic local contrairement aux pays développés ou près de 60% du trafic est national avec la création de Datacenter et des emplois. Il suggère, sans le dire, un aménagement numérique du territoire pour déployer le haut débit jusque dans les zones rurales.  Et comme pour faire bien comprendre les choses, le PDG d’Algérie Télécom mettra en avant « le client » et non pas « l’usager ». Il dira : « Nous avons mis du retard dans l’ouverture » tout en ajoutant que « les autres opérateurs télécoms l’ont fait durant les années 1990 ». D’un autre côté, Mehmel Azouaou mettra en avant la ressource humaine et sa formation tout en mettant le doigt sur le fait qu’il va falloir servir le client qui n’a pas « le choix aujourd’hui » mais, dira-t-il, « s’il y avait un autre opérateur télécoms fixe», le client s’en irait. Pour assurer son développement et la satisfaction du client, Algérie Télécom doit s’adapter aux nouvelles donnes de gestion et à l’évolution des technologies de l’information et de la communication (TIC) qui pourraient être pour l’opérateur historique un gisement de revenus. Concernant les demandes en instance, le PDG d’Algérie Télécom parle de « capillarité », c’est-à-dire « pouvoir déployer le réseau pour connecter plus de clients » et donc plus de revenus. « Cela nous interpelle tous. Il faudrait tout faire maintenant et tout mettre en œuvre pour remédier à cette situation » car la convergence entre le monde de la téléphonie et l’univers IP laisse augurer une profonde mutation de l’offre mais aussi dans la façon de travailler avec comme postulat un accès simple, ubiquitaire, équitable et financièrement abordable aux infrastructures et aux services TIC qui doit évoluer au rythme du progrès technique, des développements du marché et de l’évolution des besoins des utilisateurs.
Azouaou Mehmel laisse entrevoir qu’Algérie Télécom va aller vers les réseaux intelligents qui offriront au client des milliers de services en espérant que ses paroles se transforment en actes.

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