En marge de la Journée mondiale des télécoms, et suite à une question lui demandant où en est la 3G, Moussa Behamadi, ministre des PTIC, dira que « nous avons la possibilité de lancer immédiatement la 3G, mais nous temporisons par souci d’équité », tout en ajoutant que « selon les derniers chiffres, OTA possède 17 millions » d’utilisateurs de mobile. Et, bien sûr, il n’est pas question de les en priver. Néanmoins, dira-t-il, « comme vous le savez, les cahiers des charges sont prêts pour le lancement de la 3G en Algérie ». Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information a toutefois expliqué que le gouvernement temporisait le lancement de cette technologie et qu’il ne voulait pas « créer une différenciation entre les 3 opérateurs de téléphonie mobile afin de ne pas priver les nombreux abonnés de Djezzy ». Tout en ajoutant que « les trois opérateurs ont déjà déployé des BTS –antennes relais- au niveau national pour l’émission et la réception de la 3G ». Continuant sur cette lancée, Moussa Benhamadi dira que même si le dossier Djezzy n’est pas réglé, « nous devons avancer et nous allons lancer la 3G dans quelques semaines ». Pour rappel, M. Benhamadi a précisé que les discussions entre l’Algérie et le propriétaire de Djezzy, le groupe russo-norvégien Vimplecom, avaient pour but d’arriver à un accord de cession finale. Dernièrement (en mars), le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, avait annoncé l’achèvement de l’évaluation financière de Djezzy, soulignant que les négociations étaient dès lors menées avec Vimpelcom « pour arriver à un accord sur la valeur de la transaction ». Vimpelcom avait acheté Wind Télécom qui détient 51% d’Orascom Télécom Holding, propriétaire d’Orascom Télécom Algérie pour 7,6 milliards de dollars.