L’agence de presse française fait l’objet d’une enquête par le parquet de Paris, au même titre que certains médias étrangers, pour ne pas avoir respecté l’interdiction de publier des estimations avant 20h. L’avertissement n’a semble-t-il pas effrayé ces derniers. Au banc des accusés, La tribune de Genève, 20minutes.ch, Le Soir et la RTBF qui ont tous brisé l’embargo bien avant 20h des estimations. Du côté des français, c’est une dépêche envoyée par l’AFP à ses clients, principalement des médias, qui a semé la confusion. L’agence a préféré prendre ses dispositions en accompagnant l’envoi du message suivant : « Plusieurs médias étrangers ayant diffusé des estimations basées sur les premiers dépouillements des bureaux de vote qui ont fermé à 18 heures, l’AFP met à la disposition de ses clients les informations sur les estimations qui sont en sa possession. La diffusion de ces informations auprès du grand public est de la seule responsabilité des clients. L’AFP ne diffusera aucune information sur les estimations auprès du grand public via ses services Internet avant 20 heures. » Une précaution qui ne devrait toutefois pas l’empêcher de faire l’objet d’une enquête judiciaire par le parquet de Paris, lequel a également en point de mire les publications étrangères précédemment citées. Reuters