Autant ces dernières années le débat sur les TIC se portait sur le mobile et sa très forte acceptation ; autant ce dernier a évolué vers la nécessité de fournir un accès à l’Internet large bande haut débit et mobile. L’apparition de nouveaux dispositifs mobiles tels que les smartphones ou téléphones intelligents et les tablettes accélère ce processus même s’ils restent encore trop chers pour nous. Ce qui creuse encore la fracture en interne. La solution qui sera la plus juste possible est la prise en charge totale ou partielle de la connexion par le gouvernement, exactement de la même manière qu’il prend en charge la farine, les hôpitaux, l’école ou l’université pour préparer le pays à la société de l’information. Dans le dernier rapport (année 2010) de l’UIT sur l’Indice de développement des TIC (IDI), l’Algérie se trouve à la 103ème place sur 152 pays. L’indice IDI de l’UIT se compose de 11 indicateurs reflétant l’accès aux TIC, l’utilisation de ces technologies et les compétences dans ce domaine. Il a été élaboré pour mesurer le niveau et l’évolution sur la durée des TIC, compte tenu de la situation des pays développés et des pays en développement.