La vitesse à laquelle nous accédons à l’information est devenue si cruciale qu’elle peut prédestiner à elle seule du visage d’une économie d’un pays. Il ne s’agit pas de confort dans notre utilisation quotidienne de la bande passante, mais de réactivité. Les raisons sont multiples, majoritairement techniques, mais nous avons en Algérie un gros problème de bande passante. Ce d’autant qu’il est question là de réseaux filaires… A l’occasion du grand rendez-vous de l’ITU, tous ont insisté sur l’enjeu de la bande passante. Un mince espoir avait été suscité par le lancement de la 3G et les débits supérieurs qui devaient être les siens. Un espoir vite avorté. Cela dit, en attendant de se connecter pleinement et vite, nous pouvons étoffer notre industrie de montage d’équipements informatiques et, mieux encore, l’aider à décoller ! Nous disposons en Algérie de véritables perles industrielles qu’il serait très opportun d’encourager et d’aider, ne serait-ce qu’à notre niveau de simples citoyens qui pouvons d’ores et déjà miser sur ces fabricants et ce qu’ils produisent. De même, une autre économie est en voie de voir le jour, celle du développement d’applications et de solutions innovantes. Là aussi, il faut y croire… et surtout la soutenir.