La sécurité est le premier risque auquel sont confrontés les départements informatiques, devant la criminalité ordinaire, les catastrophes naturelles et le terrorisme. Une conclusion dressée par la dernière étude annuelle de Symantec
Symantec vient de publier les résultats de son étude sur la cybercriminalité « 2011 State of Security Survey » réalisée auprès de 3 300 petites, moyennes et grandes entreprises implantées dans 36 pays. Pour la seconde année consécutive, les départements informatiques déclarent que la sécurité est le premier risque auquel ils sont confrontés, devant la criminalité ordinaire, les catastrophes naturelles et le terrorisme. Pour autant, Symantec constate que les entreprises commencent à mieux se défendre contre les menaces liées à la cybersécurité. Bien que la plupart des entreprises interrogées aient déjà subi des préjudices à la suite de cyber-attaques, elles sont plus nombreuses à signaler que leur quantité et leur fréquence sont en baisse par rapport à 2010. Malgré des chiffres à la baisse, l’ampleur des menaces et le nombre d’entreprises touchées restent préoccupants : 71% des entreprises consultées ont été attaquées au cours des 12 derniers mois, contre 75% en 2010. Celles qui ont signalé une augmentation de la fréquence des attaques sont passées de 29% en 2010 à 21% en 2011. Par ailleurs, l’étude indique que 92% des entreprises ont subi des pertes à la suite de cyber-attaques en 2011, contre 100% l’année dernière. Il est vrai qu’avec la prolifération des smartphones et des tablettes, ainsi que la grande popularité des réseaux sociaux dans les entreprises, celles-ci se trouvent confrontées à de nouvelles problématiques de sécurité. D’ailleurs, 47% des sociétés consultées ont déclaré que l’informatique mobile, les réseaux sociaux (46%) et la consumérisation de l’informatique (45%) compliquent la tâche en matière de cybersécurité. De leur côté, les pirates ont recours à des méthodes toujours plus insidieuses et sophistiquées pour dérober des données et provoquer des dégâts. D’autant que les entreprises ont plus à perdre qu’auparavant.