Si l’on résume ce qui s’est passé dans le domaine des TIC depuis 9 ans, il faudrait des pages et des pages mais ce qui est le plus visible, c’est le développement du mobile. En pratiquement une décennie, tout un chacun pense que la téléphonie était comme cela il y a 10 ans : pouvoir joindre et être joint n’importe où et n’importe quand. On dirait que c’était hier, tellement les souvenirs sont restés vivaces. C’était un rêve pour la génération des quadras et des quinquas et cela est devenu une réalité pour les 34 millions d’Algériens, au moins pour la voix. Le téléphone mobile est devenu un simple outil de commodité. L’objet de la frime d’hier est devenu aujourd’hui un accessoire culturel, informationnel et bientôt financier. La téléphonie mobile a apporté une réelle mutation dans la société. Il y a un avant et un après. Avant le mobile, moins de 1,5 million avaient accès au téléphone fixe. Avec le mobile, c’est tout le monde qui est connecté contribuant à consolider le concept de village planétaire. L’autre révolution, en devenir, serait celle de la data. Durant cette décennie, aussi le nombre d’ordinateurs a explosé et il est sorti de l’entreprise pour aller vers la famille bien avant Ousratic. Il y a une décennie, on parlait d’ordinateur, aujourd’hui on demande des serveurs car un serveur est un dispositif informatique matériel et/ou logiciel qui offre des services. Un mot clé qui commence à entrer dans le langage des entreprises même si beaucoup reste à faire. Une nouvelle économie s’est mise en place générant des sommes considérables qui dépassent largement les industries telles que l’automobile. Par contre, pour cette décennie, on déplore la mort des ISP (Internet Service Provider- qui sont passés de plus de 80 à moins de quatre en exercice. On déplore aussi la non disponibilité du haut et très haute débit qui fait perdre au pays, selon des spécialistes en économie, plus de 10 millions de dollars par mois. Quelques hirondelles mais qui ne font pas le printemps qu’est la constitution de quelques start-up à Sidi Abdellah, alors que le secteur du développement Web dans le mode génère bon an mal an plus de 200 milliards de dollars. A méditer?