Les clichés ont la peau dure, plus encore lorsqu’il s’agit de femmes et de technologie… On entendra souvent des phrases du genre « les femmes et la technologie ça fait deux » ou dans un style plus élaboré « si vous voulez tuer votre femme, installez un Linux ». En faisant abstraction du fait que certains hommes veulent tuer leurs épouses, qu’en est-il réellement du rapport entre technologie et genre ! Les femmes sont-elles désespérément handicapées en matière de technologie ? Y aurait-il une explication à tout cela ? Autant de questions qui mériteraient des réponses
Rien ne servirait de nier l’évidence, les stéréotypes ont leur part de vérité ! Les femmes sont moins « à l’aise » dans le monde du high-tech que leurs congénères de sexe masculin. Leur côté plus précautionneuse serait partiellement mis en cause, celui-ci ne leur permuterait pas toujours s’aventurer dans des expériences technologiques. Le matériel trop cher, trop fragile ou encore trop complexe devient intimidant et est vite relégué au rang de l’inaccessible. Dans une attitude diamétralement opposée, les messieurs, eux, affectionnent tout particulièrement les casse-têtes techniques.
Pour preuve, une étude menée par un centre d’assistance « Help Line » basé au Royaume-Unis montre que sur 75 000 appels reçus entre septembre et octobre 2009, ce ne sont pas moins de 64 % des hommes et 24% des femmes qui s’estiment assez compétents pour ne pas jeter un œil sur le manuel d’utilisation fourni avec les appareils. Pour ainsi dire, les hommes -majoritaires- préfèrent découvrir « non sans plaisir » l’appareil par eux-mêmes, et dès lors qu’un souci se profère à l’horizon, ils estiment que ce dernier dépasse le simple contenu du manuel et requière donc la compétence d’un professionnel. Faits d’autant plus accablants, 12% des hommes et 7% des femmes avaient tout bêtement oublié de brancher ou d’allumer leur dispositif. C’est dire que femmes et hommes ont une approche totalement différente de la technologie.
Autre élément qui vient conforter cette thèse, la proportion d’hommes dans l’univers high-tech est largement supérieure à celui des femmes. Cela ne permettrait donc pas à ces dernières d’avoir une technologie à leur image. Imaginer des ordinateurs pour homme conçus par des hommes et d’autres pour femmes conçus par elles-mêmes relèverait de l’absurde. Mais une chose est sure, mettre à contribution une vision féminine dans le monde très fermé des développeurs et designers pourrait apporter son lot bénéfices quand à la fracture technologique des genres. Les efforts qui sont faits en ce sens se basent plutôt sur l’esthétisme. On a pu voir ces dernières années surgir des appareils électroniques avec des coloris fuchsia et rose bonbon; on a aussi vu apparaître des consoles de jeu façon pochette de mode, des téléphones portables en strasses et paillettes et des sacs pour ordinateur portable customisés très « tendance ».
Quant aux jeux vidéo conçus pour les filles, ils semblent se restreindre aux seuls domaines de la mode, de la cuisine avec des best-sellers tels que « Leçon de cuisine » sur Nintendo DS… Pourtant, il semble bien réducteur de se cramponner à ces seuls stéréotypes, au risque de les renforcer dans les années à venir. Bien des experts s’y opposent, et prônent les avantages d’une technologie complémentaire, qui pourrait, selon eux, avoir un véritable effet sur le rapport high-tech et genre.
Autre histoire, autre domaine, celui de l’Internet ! Et c’est par ce dernier que bien des femmes se sont découvert une passion pour la technologie. La nouvelle composante sociale virtuelle fait rage et pour cause, les blogs, les forums et autres sites communautaires reflètent les préoccupations quotidiennes de toute une génération de femmes. Selon une étude menée aux Etats-Unis, c’est plus de 72% d’Américaines âgées entre 18 et 77 ans qui utiliseraient Internet régulièrement. En Algérie, le phénomène n’est pas en reste, une étude menée en 2009 a démontré que plus d’un million des internautes algériens étaient des Algériennes, la plupart d’entre elles se connectent depuis moins d’une année, ce qui laisse présager une forte croissance dans les années à venir.
Ces chiffres impersonnels reflètent une réalité d’internautes au féminin, aussi sympathiques que différentes. Djamila, maman et désormais jeune grand-maman, active, nous raconte : « Ma filles de 13 ans m’a littéralement obligée à créer un compte Facebook, elle disait que c’était pour m’avoir comme amie, je trouvais cette idée très curieuse au départ, mais j’ai fini par comprendre que c’était le concept même du site. Après une semaine d’utilisation, j’ai fini par me lasser et oublier par la même occasion mon mot de passe. »
Pour sa part, Sarah, jeune lycéenne de 17 ans, « moi Internet, je l’avoue, j’en suis accro, je me connecte en moyenne 2 heures par jour quand je veux être raisonnable ! Des sites comme Pinterest, Facebook et Hotmail sont mon lot quotidien… l’année prochaine c’est le bac je dois vraiment songer à me désintoxiquer. » Mouna, elle, est étudiante de 22 ans : « Moi et la technologie ça fait deux, je me connecte essentiellement pour faire des recherches en rapport avec mes études ou pour discuter avec mes amis, sinon je me lasse vite et je n’aime pas perdre mon temps. »
Typiquement » algériens »..! – cet article resume la mentalité des (hommes algériens), restreinte et fermée, sans aucune imagination…. styrile… oui car, pour publier et ecrire un tel article, il faut bien être un algérien… la rage et la haine qu’ont les hommes vers les femmes reste pour moi inexpliquée… au lieu de perdre votre temps à critiquer les femmes essayer au moins de vous regarder le nombrile….au lieu de nous souller avec ce type d article sexiste pourquoi pas vous remettre en question pour une fois dans votre vie…. vos cliches et votre mentalité tiermendiste me donner le voumis..
de la part d’une femme L I B R E….
Eh ben surprise, surprise cet article n’est pas rédigé pas un homme ^^
Si vous le voulez bien décortiquons ce qui s’est dit dans ses quelques paragraphes controversés.
l’introduction : entre mal adresse et humour; son but est justement d’attirer l’attention du lecteur et de le garder jusqu’à la fin, qu’il s’insurge ou qu’il jubile, qu’il soit d’accord avec cette idée ou pas…l’essentiel est de le tenir..
La sensibilité de certain peut se heurter sur tout par rapport aux interrogations, si c’est votre cas j’en suis désolée. M’enfin bref, Les réponses viennent au fil de la lecture.
Premièrement : l’étude ! (qui vous en conviendrez n’est pas du tiers-mondiste) sexiste ? Péjorative? Je ne pense pas! Elle fait juste ressortir grosso modo le comportement technologique des hommes et des femmes (une sorte de « confrontation » des genres) . Pour le coup vous serez contente ^^ ce sont ses messieurs qui récoltent les mauvaises notes, trop sure d’eux, ils en oublient les fondement même de l’apprentissage à savoir le RTFM (Reade the f**ing Manuel) excusez le langage ce concept existe réellement chez nos amis les britanniques.
Deuxièmement : la partie de l’article qui parle de l’impacte que pourrait avoir une contribution technologique féminine dans le monde tout en testostérone des IT … à relire ! qui sait cela vous fera peut être passé l’envie de vomir :p
en bref : Introduire une vision responsable, sociale et affective ne ferait sans doute pas de mal au monde de TIC (idée éventuellement extensible à d’autres domaines.
On s’est aussi amusés à mettre sous la lumière les « tendances »que les développeurs et autres constructeurs réservent des femmes, des innovations avec du rose de paillettes et bien tôt des talons aiguilles en option sur nos smart phones … une vision réductrice aux quelles peu de femmes adhérent. Vous en conviendrez !
dernière partie: qui dit que la consommation d’internet par les femme est sur tout sociale : les blogs de DIY(do it your self) les site de santé, Webzines féminins, et autres réseaux sociaux sont en haut du classement.. Une consommation qui reflète peut-être les femmes …à vous de le dire.
En conclusion: les femmes sont à la traine du point de vue technologie, c’est une réalité ! Peut-être pas facile à entendre mais n’empêche, c’est une réalité !et Plus qu’une histoire d’égo, de féminisme, de sexisme, ou de combat des genres! Tout ceci n’a qu’un but: inciter le débat et pousser à la réflexion, ce que vous avez fait avec brio, je vous en remercie.