Tout pays génère de très fortes tendances à l’inertie car cette inertie s’appuie sur des bases rationnelles. Le Ramadhan 2011 a permis les changements dans les télécoms. Moussa Benhamadi lance officiellement les déploiements de la 3G en Algérie dans le merveilleux endroit qu’est la Grande-Poste d’Alger, réussissant à mettre ensemble du vieux et du jeune. Dans nos régions, c’est très difficile.
« Nous sommes prêts », nous dit Mehmel Azouaou, directeur général de Mobilis en ajoutant que « Mobilis n’a aucun problème d’ordre technique pour passer à la 3G mais cela demande des investissements conséquents mais nous serons au rendez-vous en 2012 ». Un appel à son propriétaire ? « Je suis très content que nous puissions aller vers la 3G », nous dit Josef Ged, directeur général de Wataniya Télécom Algérie, les yeux pétillants tout en nous ajoutant qu’« il va falloir attendre le cahier des charges ». Le cahier des charges du lancement de la 3G en Algérie sera normalement disponible à la deuxième quinzaine de septembre selon le ministre des PTIC lors de son intervention à la Grande Poste.
« Pour OTA [Orascom Télécom Algérie], la 3G est tout bénéfice dès lors qu’elle contribue à la mise à niveau du secteur des TIC en Algérie », nous envoie par e-mail, Hamid Grine. La troisième génération ou 3G est basée sur l’UMTS (Universal Mobile Telecommunications Systems), en rupture totale avec les réseaux précédents. En effet, cette technologie nécessite que de nouvelles antennes soient installées et que de nouveaux téléphones soient vendus et pour le citoyen, ce sera au maximum une bande passante de 2 méga-octets et… en mobile. Mais tout cela dépendra du cahier des charges et du prix de la licence…